Le constructeur automobile allemand Mercedes-Benz a réitéré son opposition aux droits de douane prévus par l'Union européenne (UE) sur les véhicules électriques chinois, appelant à reporter la mise en œuvre de ces mesures très controversées pour éviter de nuire aux intérêts des deux parties.
"Nous avons besoin de plus de libre-échange, pas de barrières supplémentaires", a indiqué lundi le PDG de Mercedes-Benz, Ola Kallenius, au quotidien allemand Bild. Il a souligné que les droits de douane proposés ne parviendraient pas à améliorer la compétitivité mondiale de l'UE, un objectif crucial pour assurer la transformation réussie et la croissance économique à long terme du bloc.
Alors que la date limite pour l'entrée en vigueur des droits de douane approche, M. Kallenius a appelé l'UE à rechercher une solution équilibrée qui profite aux deux parties. Il a souligné que les négociations prendraient du temps, et a exhorté l'UE à prolonger les discussions pour éviter une escalade du litige.
L'industrie automobile allemande et le gouvernement fédéral partagent également les inquiétudes de Mercedes-Benz. Tous deux ont exprimé une opposition claire à ces tarifs douaniers protectionnistes, avertissant que de telles mesures pourraient déclencher une spirale tarifaire, voire une guerre commerciale, menaçant à terme les intérêts économiques de l'UE.
