L'Agence mondiale antidopage (AMA) n'a pas pris parti pour la Chine et sa décision de ne pas faire appel a été jugée raisonnable, selon le rapport final d'un procureur indépendant publié jeudi.
Le rapport final, présenté virtuellement au Comité exécutif de l'AMA par le procureur indépendant Eric Cottier, examine la gestion par l'AMA des cas de dopage sans fautes commises de l'Agence chinoise antidopage ayant impliqué des nageurs chinois en 2021.
"Je suis heureux de confirmer que mes conclusions, qui ont été publiées dans mon rapport intermédiaire le 9 juillet, n'ont pas changé. Les informations présentées dans le dossier montrent que l'AMA a fait son travail de manière autonome, indépendante et professionnelle. Rien ne prouve le contraire. L'AMA a appliqué les règles auxquelles ses activités sont soumises", a déclaré Cottier dans son discours d'ouverture à l'attention du Comité exécutif.
Le président de l'AMA Witold Banka a déclaré : "Nous saluons tout particulièrement la suggestion de M. Cottier d'examiner les règles relatives à la contamination de groupes. Ces cas dans le milieu de la natation chinoise reflètent la difficulté inhérente à la gestion des cas de dopage présumés. Les laboratoires sont aujourd'hui en mesure de détecter régulièrement des concentrations infimes de substances interdites, de l'ordre du millionième, voire du milliardième de gramme. De nombreux résultats positifs sont donc théoriquement compatibles avec une contamination à l'état de traces, ou par inadvertance. Les scénarios de dopage, dont les plus délicats et improbables sont acceptés de plus en plus facilement par les tribunaux."
Cottier a été convoqué par le Comité exécutif le 25 avril et chargé de revoir la gestion par l'AMA des cas de dopage chez des nageurs chinois en 2021. Il a remis un rapport intermédiaire le 9 juillet, lequel conclut que l'AMA a agi de manière impartiale et a su traiter le cas de manière raisonnable.