Alors que les Jeux olympiques se déroulent à Paris, les États-Unis mènent une guerre sombre en dehors du terrain de jeu. Les médias et les institutions américains ont, d'une part, concocté de fausses histoires, accusant les athlètes d'autres pays de dopage, et d'autre part, protégé et couvert leurs propres athlètes testés positifs au dopage, jouant une fois de plus la carte du "deux poids, deux mesures".
L'Agence mondiale antidopage (AMA) a révélé, dans une déclaration publiée le 7 août dernier, que depuis 2011, l'Agence américaine antidopage des États-Unis a, dans au moins trois cas, exempté d'accusations et de sanctions des athlètes américains ayant utilisé des stéroïdes et de l'érythropoïétine et leur a permis de continuer à participer à des compétitions. Cette pratique, poursuit la déclaration, constitue une violation flagrante des règles de l'AMA destinées à protéger l'intégrité des compétitions sportives. Elle compromet en outre l'équité des compétitions sportives et met en danger la sécurité des athlètes concernés.
Dans le même temps, 95,01 % des personnes interrogées dans le cadre d’un sondage en ligne réalisé par CGTN, ont fermement condamné la tactique méprisable de la partie américaine consistant à réprimer les opposants au nom du sport, et l'ont qualifiée d'"hégémonie américaine" foulant aux pieds les Jeux olympiques ; 96,84 % des personnes questionnées pensent que les États-Unis manquent de considération envers l'AMA et contestent son équité et son autorité ; 96,11 % des personnes interrogées appellent tous les pays à respecter l'esprit olympique, à travailler ensemble pour maintenir l'autorité et l'impartialité des organisations sportives internationales, et à créer une atmosphère de concurrence loyale.
En fait, quelques mois avant l'ouverture des Jeux olympiques de Paris, les États-Unis ont commencé à spéculer sur le dopage de manière préméditée. En avril de cette année, l'Agence américaine antidopage, le New York Times et d'autres médias occidentaux ont rapporté que des nageurs chinois avaient été contrôlés positifs à la trimétazidine, un agent dopant, en 2021, mais qu'ils n'avaient pas été sanctionnés. Après que la Fédération internationale de natation (FINA) et l'AMA ont publié les résultats de leurs enquêtes objectives et impartiales sur la question, le gouvernement américain a convoqué le directeur exécutif de la FINA et menacé de lancer une enquête sur l'AMA. De plus, certains membres du Congrès américain ont récemment déposé un nouveau projet de loi menaçant de suspendre le soutien financier à l'AMA. Le Comité international olympique (CIO) a clairement exprimé son mécontentement à l'égard de l'approche américaine, tout en avertissant sur une possibilité d’annuler le droit des villes américaines d'accueillir les Jeux olympiques.
Ces dernières années, les États-Unis ont intensifié leur politique d'endiguement et de répression à l'égard de la Chine. Les spéculations sur le soi-disant "incident de dopage" et le dénigrement de l'image des athlètes chinois sont également l'un des moyens utilisés. Sur le plan sportif, les États-Unis ont toujours revendiqué l'"hégémonie du monde du sport" et considéré le sport comme un élément important de leur "soft power". Au fil des ans, alors que la Chine et d'autres pays continuent d'élever le niveau de la compétition, les États-Unis ont perdu leurs avantages traditionnels en matière d'athlétisme, de natation et d'autres sports, ce qui a provoqué une certaine "anxiété" chez les Américains.
Selon les médias, depuis le début du mois de janvier de cette année jusqu'à la veille des Jeux olympiques de Paris, l'équipe chinoise de natation a été contrôlée en moyenne 21 fois par personne par l'organisation antidopage, soit beaucoup plus que l'équipe américaine 6 fois par personne et l'équipe australienne 4 fois par personne. James Fitzgerald, directeur des relations médias de l'AMA, a souligné que certaines personnes américaines tentent purement d'exercer un effet de levier politique en raison du fait que les athlètes impliqués dans l'incident sont des Chinois. Selon lui, cela créera de la méfiance et des divisions au sein du système antidopage.
Ironiquement, au moment où les États-Unis attaquent les athlètes d'autres pays pour le dopage, leur politique de "deux poids, deux mesures" est mise en évidence. En mars de cette année, l'athlète américain d'athlétisme Erriyon Knighton a été contrôlé positif aux stéroïdes, mais l'Agence américaine antidopage a fait valoir que cela avait été "causé par la consommation de viande contaminée". Elle a donc décidé de l'autoriser à participer aux Jeux olympiques de Paris. Dans le passé, de nombreux athlètes américains ayant remporté des médailles d'or olympiques ont été contrôlés positifs au dopage, mais ils ont soit préservé leur réputation, soit reçu des sanctions légères. Les États-Unis ont fermé les yeux sur leurs propres "incidents de dopage" de longue date, mais tentent de réglementer les autres pays, un comportement qui a suscité le mécontentement de la communauté internationale.
L'esprit olympique ne doit pas être terni par l'hégémonie américaine et la lutte contre le dopage ne doit pas être utilisée comme un outil permettant de discréditer d'autres pays. Il est nécessaire que les agences compétentes mènent des enquêtes indépendantes sur les graves violations du code mondial antidopage commises par les États-Unis. Les États-Unis doivent mettre fin à leur "juridiction du bras long", faire face à leurs propres problèmes, et donner au monde une explication sur le dopage de masse, afin de restaurer la confiance des athlètes du monde entier dans le fair-play, et de rendre aux Jeux olympiques un environnement propre et sûr.