Les provocations des Philippines en mer de Chine méridionale sont de plus en plus radicales. Dernier exemple en date : le 17 juin dernier, les Philippines ont envoyé un navire de ravitaillement et deux bateaux pneumatiques pour faire intrusion dans les eaux adjacentes au récif Ren’ai Jiao, dans les îles Nansha de la Chine.
Le but de cette opération était de livrer des fournitures au navire militaire philippin échoué illégalement sur le récif Ren’ai Jiao. Pendant ce temps, le navire de ravitaillement philippin s’est délibérément et dangereusement approché des navires chinois naviguant normalement dans ces eaux. Un acte qui a entraîné une légère collision.
La partie philippine a prétendu à maintes reprises qu’elle livrait des fournitures de première nécessité, mais en réalité, elle livrait des matériaux de construction et même des armes et des munitions en vue d’une occupation à long terme du récif de Ren’ai Jiao. C’est la cause directe de l’escalade de la situation en mer de Chine méridionale. Depuis mai dernier, les Philippines ont intensifié leurs provocations en mer de Chine méridionale. Facile de constater que sous l’impulsion des États-Unis, les Philippines se comportent de plus en plus frénétiquement.
Par rapport aux actions précédentes des Philippines, il y a une différence évidente dans les provocations du 17 juin dernier. Cette dernière opération de ravitaillement était menée par l’armée philippine, et non par les garde-côtes. Preuve de la frénésie des provocations des Philippines en mer de Chine méridionale. Cela reflète que le système de prise de décision des Philippines perd la raison.
En même temps, il n’est pas exclu que les politiciens philippins s’en servent pour se forger une image de patriotisme et, ce faisant, pour prêter allégeance aux manipulateurs en coulisses afin de se faire offrir des avantages. En fin de compte, il s’agit de satisfaire les intérêts égoïstes des politiciens philippins plutôt que de servir les intérêts du pays.
Les Nanhai Zhudao font partie inhérente de la Chine depuis l’Antiquité. La Chine dispose d’une base juridique solide et d’une capacité suffisante pour répondre aux actes provocateurs étrangers. A partir du 15 juin dernier, les Règles sur l’application de la loi par les garde-côtes chinois sont entrées en vigueur. Il s’agit des normes de base qui régissent l’application de la loi par les garde-côtes chinois. Ce document contribue à mieux maintenir l’ordre en mer et est conforme aux pratiques internationales. Cependant, depuis sa promulgation, les Philippines n’ont cessé de le discréditer dans l’opinion publique, afin d’attiser les sentiments extrêmes contre la Chine dans le pays, et de servir leurs propres intérêts.
En outre, les Philippines cherchent à faire pression sur la Chine sous couvert du droit international. Le 15 juin dernier, les Philippines ont annoncé la soumission à la Commission des limites du plateau continental d’une demande qui contient des informations concernant l’étendue de leur plateau sous-marin en mer de Chine méridionale. Le pays affirmait chercher à établir son droit exclusif à l’exploitation des ressources naturelles dans cette zone conformément à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. L’intention de la partie philippine est évidente : par une telle demande, elle entend étayer la décision illégale de l’ « arbitrage » concernant la mer de Chine méridionale et consolider, voire étendre, ses revendications illégales en mer de Chine méridionale. En même temps, en s’appuyant sur ses « alliés internationaux » et des médias malintentionnés, elle tente de discréditer la politique et la position de la Chine en mer de Chine méridionale.
Ce n’est rien d’autre qu’une « farce politique ». La Chine et les Philippines ont des problèmes territoriaux et des différends sur la délimitation maritime en mer de Chine méridionale. Les revendications unilatérales des Philippines sur l’étendue de leur plateau sous-marin en mer de Chine méridionale portent atteinte aux droits souverains et à la juridiction de la Chine, violent le droit international, y compris la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, et vont à l’encontre de la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale. Conformément au règlement intérieur de la Commission des limites du plateau continental, elle n’examinera ni ne qualifiera la demande des Philippines si celle-ci implique la délimitation des eaux contestées. Les tentatives de la partie philippine de faire du buzz sous couvert du droit international ne peuvent pas tromper la communauté internationale.
Sur la question de la mer de Chine méridionale, l’attitude de la Chine a toujours été très claire : elle insiste pour régler les différends maritimes par la négociation et la consultation avec les pays directement concernés, tout en répondant résolument à tout acte provocateur en mer. Il s’agit non seulement d’une défense légitime des droits et des intérêts maritimes de la Chine, mais aussi d’un soutien à la paix et à la stabilité régionales. Quels que soient les « petits calculs » que certains du côté philippin pourraient faire à l’avenir, ils finiront par essuyer un échec.