La 77e Assemblée mondiale de la Santé (AMS) a catégoriquement refusé d’inscrire, le 27 mai dernier à son ordre du jour, la soi-disant proposition d’« inviter Taiwan à participer en tant qu’observateur » soumise par une poignée de pays.
Pour la huitième année consécutive, les autorités taiwanaises ont été repoussées par l’AMS. Cela démontre pleinement que le principe d’une seule Chine bénéficie d’un large soutien et représente la tendance générale dans le monde.
Récemment, le chef de la région de Taiwan Lai Ching-te a ouvertement lancé une nouvelle assertion de « deux pays », selon laquelle les deux rives du détroit ne sont pas subordonnés l’un à l’autre, dans la tentative de poursuivre l’ « indépendance de Taiwan », en s’appuyant sur les forces extérieures.
Les autorités taiwanaises ont voulu profiter de la nouvelle session de l’AMS pour faire une percée. Avant l’ouverture des travaux, plusieurs fonctionnaires de Taiwan se sont livrés à diverses activités afin d’appeler l’AMS à « accepter » la région. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a quant à lui publié une déclaration, « encourageant fortement » l’OMS à inviter Taiwan à participer à l’AMS en tant qu’observateur.
Des manœuvres en vain. La soi-disant proposition concernant Taiwan n’est rien d’autre qu’une feuille de papier bonne à jeter, car elle va à l’encontre du principe d’une seule Chine. Entériné dans la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations unies et dans la résolution 25.1 de l’AMS, le principe fondamental d’une seule Chine constitue une condition préalable à la participation de Taiwan aux activités des organisations internationales, y compris l’AMS. Le rejet par cette dernière des propositions concernant Taiwan au cours des années consécutives, reflète le large consensus de la communauté internationale en faveur de la défense de la Charte des Nations unies et des normes fondamentales régissant les relations internationales.
Les autorités taiwanaises devraient faire un examen de conscience : pourquoi la région de Taiwan a-t-elle pu participer à l’AMS en tant qu’observateur de 2009 à 2016, mais pas par la suite ? La raison est évidente : les autorités du Parti démocrate progressiste (PDP) ont obstinément insisté sur l’« indépendance de Taiwan » après leur arrivée au pouvoir et ont refusé de reconnaître le Consensus de 1992, qui incarne le principe d’une seule Chine, ce qui a entraîné la disparition de la base politique de la participation de Taiwan à l’AMS.
Les compatriotes des deux côtés du détroit de Taiwan sont membres de la même famille. Le gouvernement central de la Chine s’est toujours préoccupé de la santé et du bien-être des compatriotes de Taiwan. Sur la base du principe d’une seule Chine, il a pris les dispositions nécessaires pour que la région de Taiwan participe aux affaires sanitaires mondiales. Taiwan dispose d’un point de contact pour le règlement sanitaire international (RSI) et son accès aux informations de l’OMS est aisé. Les experts médicaux et sanitaires de Taiwan peuvent également participer aux activités techniques de l’OMS à titre personnel.
Les États-Unis ont toujours considéré Taiwan comme un pion pour contenir la Chine. Au fil des ans, ils n’ont cessé de soutenir la participation de Taiwan à l’AMS, dans la tentative de défier la ligne rouge du principe d’une seule Chine. Cette année est consacrée à la présidentielle aux États-Unis. Facile de comprendre que certains politiciens américains jouent la « carte de Taiwan » pour démontrer leur fermeté à l’égard de la Chine afin de solliciter des voix.
La communauté internationale est bien consciente du fait que les États-Unis et les autorités du PDP soient de connivence pour utiliser l’AMS à des fins de manœuvres politiques. Depuis un certain temps, la grande majorité des pays du monde ont réitéré à la Chine leur adhésion à la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations unies, leur soutien ferme au principe d’une seule Chine et leur opposition à la participation de Taiwan à l’AMS. Une centaine de pays ont soutenu la position de la Chine par l’envoie des lettres au directeur général de l’OMS ou par d’autres moyens.
Le monde se trouve actuellement à un moment critique pour le renforcement de la coopération en matière de santé. Cette session de l’AMS discutera de questions majeures telles que la révision du règlement sanitaire international et la conclusion d’un accord sur les pandémies. Cependant, les autorités du PDP et une poignée de pays sont obstinées à manœuvrer sur des questions politiques, faisant passer leurs intérêts politiques avant la sécurité de la santé publique internationale. La communauté internationale se doit de rejeter ces fauteurs de troubles.
Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, et Taiwan en fait partie. Quelle que soit la manière dont les autorités du PDP et une poignée de pays tentent d’agir, ils ne pourront pas changer ce fait. Le principe d’une seule Chine est inébranlable. La tentative de rechercher l’« indépendance de Taiwan » en s’appuyant sur les forces extérieures et celle de se servir de Taiwan pour contenir la Chine sont vouées à l’échec.