L'été 2023 a été le plus chaud enregistré dans l'hémisphère nord au cours des 2.000 dernières années, selon une nouvelle étude publiée mardi dans la revue Nature.
En combinant les températures de surface observées et reconstituées de juin à août, les chercheurs ont conclu que l'été 2023, l'été extra-tropical le plus chaud, a dépassé de plus d'un demi-degré Celsius l'intervalle de confiance de 95% de la variabilité naturelle du climat.
Une comparaison entre le réchauffement de l'été 2023 et l'été le plus froid reconstitué en 536 de l'ère commune révèle une fourchette maximale de 3,93 degrés Celsius entre les températures antérieures à l'anthropocène et l'été 2023, selon cette étude.
Bien que 2023 corresponde à une tendance au réchauffement induite par les gaz à effet de serre et amplifiée par un phénomène El Niño, cet extrême souligne l'urgence de mettre en œuvre les accords internationaux de réduction des émissions de carbone, selon l'étude.
