​Pourquoi les Philippines intensifient-ils leurs manœuvres en mer de Chine méridionale ?
CGTN Radio Français 2024-03-29 11:54:38

Depuis le mois de mars de cette année, les Philippines ont intensifié leurs provocations dans les eaux adjacentes au récif chinois Ren’ai Jiao. Le 5 mars dernier, deux navires de ravitaillement philippins et deux navires de la garde côtière philippine ont pénétré dans les eaux adjacentes au récif Ren’ai Jiao, livrant des matériaux de construction et des fournitures au navire de guerre échoué illégalement sur le récif et éperonnant délibérément les navires des garde-côtes chinois.

Dix-huit jours plus tard, les Philippines sont revenues sur leur promesse et ont envoyé un navire de ravitaillement et deux navires des garde-côtes pour s’introduire illégalement dans les eaux adjacentes au récif Ren’ai Jiao. En fait, ce que les Philippines ont transporté cette fois-ci n’était pas du matériel vivant, mais des matériaux de construction pour réparer et renforcer le navire de guerre illégalement échoué, dans le but de construire des avant-postes permanents sur des îles et des récifs inhabités de la Chine. Les garde-côtes chinois ont une fois de plus pris des mesures de contrôle conformes à la loi pour faire échec aux tentatives d’infraction et de provocation des Philippines.

La partie philippine a récemment intensifié ses manœuvres en mer de Chine méridionale. Quels sont ses calculs ?

Tout d’abord, en cherchant à des sujets d’actualité, elle tente de discréditer l’image de la Chine sur la scène internationale, afin d’étayer ses revendications illégales sur la mer de Chine méridionale. Les récentes actions provocatrices des Philippines sont quelque sorte de « mise en scène ». Par exemple, un journaliste de CNN a participé à l’incident en filmant une vidéo de la « confrontation » entre les navires chinois et philippins et en la diffusant en ligne ; il est soupçonné d’avoir utilisé des robots sociaux pour diffuser cette vidéo sur les plateformes de médias sociaux. Après l’incident du 23 mars, la garde côtière philippine a publié un certain nombre de messages et de vidéos connexes sur la plateforme X, dans le but de confondre le vrai et le faux et de fourvoyer l’opinion publique internationale.

Deuxièmement, en médiatisant la question de la mer de Chine méridionale, elle tente d’offrir un prétexte aux États-Unis pour intervenir dans les affaires régionales. En tant que petit suiveur des États-Unis, les Philippines n’épargnent aucun effort pour soutenir la présence américaine dans la région Asie-Pacifique, et la question de la mer de Chine méridionale est devenue un enjeu important. Depuis la patrouille conjointe américano-philippine de l’année dernière, les Philippines ont manifestement intensifié leurs manœuvres en mer de Chine méridionale. Avant l’incident du 23 mars, le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est rendu aux Philippines et a réitéré son « engagement en matière de sécurité » envers les Philippines. Après l’incident, le porte-parole du département d’État américain a rapidement réagi, déformant les faits et attaquant le comportement légitime de la Chine visant à sauvegarder sa souveraineté. Facile de constater que les Philippines sont le guignol et les États-Unis sont dans les coulisses. L’un chante, l’autre reprend l’air. Et ce, dans le but d’associer des forces à l’intérieur et à l’extérieur de la région pour endiguer la Chine et, en fin de compte, servir l’hégémonie américaine.

En outre, les États-Unis, le Japon et les Philippines tiendront un sommet à Washington en avril, et les observateurs avisent que la question de la mer de Chine méridionale sera au centre du sommet. Dans ce contexte, l’autre intention des actions intensives des Philippines en mer de Chine méridionale, c’est d’offrir plus de « matériaux » pour un battage de la question de la mer de Chine méridionale lors du sommet.

Certaines personnes du côté philippin ont également affirmé à plusieurs reprises récemment qu’elles voulaient soumettre les revendications de souveraineté de la Chine sur la mer de Chine méridionale à l’arbitrage international. Comme nous le savons tous, la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine, formés et établis au cours d’une longue histoire, disposent d’une base historique et juridique suffisante, et se conforment à la Charte des Nations unies et à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, ainsi qu’à d’autres lois internationales. L’étendue territoriale des Philippines est déterminée par une série de traités internationaux et n’a jamais inclus d’îles ou de récifs dans les îles chinoises Nansha Qundao. Les intrusions illégales successives de navires philippins ont gravement violé la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine.

Quant au soi-disant « arbitrage concernant la mer de Chine méridionale » promu par les Philippines il y a des années, il s'agit d’une véritable farce. Les différends territoriaux ne sont pas régis par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. La Chine a fait une déclaration en 2006, conformément aux dispositions de la Convention, excluant les différends relatifs à la délimitation maritime des procédures de règlement obligatoires telles que l’arbitrage. La soi-disant sentence d’arbitrage sur la mer de Chine méridionale évoquée par la partie philippine n’est qu’une feuille de papier bonne à jeter.

Dans une récente interview accordée aux médias philippins, l’ambassadeur des États-Unis aux Philippines a affirmé que le pacte de défense mutuelle entre les États-Unis et les Philippines était d’une « grande valeur » pour contenir les conflits dans la région. Les gens aimeraient demander : avec l’encouragement et l’instigation des États-Unis, les Philippines ont causé beaucoup de problèmes en mer de Chine méridionale, sapant la paix et la stabilité régionales. L’alliance USA-Philippines apporte la stabilité ou la turbulence dans la région ? La réponse est évidente !

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