​TDM84 Pour Maximiliano Benatti, étudiant argentin faisant des études en Chine, ''on ne comprend le bonheur des Chinois qu’après l’avoir éprouvé''
CRI 2024-06-28 20:45:01



Merci d’être avec nous sur CGTN Radio. Vous êtes à l’écoute de notre émission «Tour du monde.»

Dans notre émission tour du monde d’aujourd’hui, on va rencontrer tout d’abord Maximiliano Benatti, étudiant argentin faisant des études en Chine, selon lui, ''on ne comprend le bonheur des Chinois qu’après l’avoir éprouvé''.

Ensuite, on va faire un tour dans le monde entier pour découvrir ce qui s’est passé récemment. Dans la 3ème et dernière partie de cette émission, je vous propose d’apprendre le Chinois avec nous.

Pour Maximiliano Benatti, étudiant argentin faisant des études en Chine, selon lui, ''on ne comprend le bonheur des Chinois qu’après l’avoir éprouvé''

Ils sont venus en Chine parce qu'ils le voulaient, ils ont choisi d'y rester en raison de leurs rêves. Quand des étrangers « rencontrent la Chine », quels en sont les effets ?

En 2022, China Media Group New Radio a lancé une série d’émissions spéciales intitulée « Rencontrer la Chine » qui consiste à écouter des dialogues d’amis étrangers avec la Chine.

L’Argentine est le pays le plus éloigné de la Chine, avec une distance à vol d’oiseau s’élevant à 22 000 km, mais cette distance éloignée ne diminue pas l’aspiration de Maximiliano à la Chine.

Aujourd'hui, suivons l'histoire de la "rencontre avec la Chine" de Maximiliano avec notre journaliste Zhuang Yuanxin de China Media Group New Radio.

Il existe une sorte de lien magique : même si on traverse des chaînes de montagnes et des cours d’eau, le jour viendra où nous vous rencontrerons. C’est ce genre de lien qui relie Maximiliano venu de l’Argentine à la Chine.

Selon un proverbe latino-américain ‘ un véritable ami peut toucher votre cœur depuis l'autre bout du monde ’. Je pense que ‘ l’amour séparé par les chaînes de montagnes et les cours d’eau, les montagnes et les mers peuvent être nivelées ’, ces deux phrases en chinois conviennent parfaitement pour décrire mes sentiments envers la Chine. ”

En 2009, lorsque Maximiliano est allé se balader dans le quartier chinois de Buenos Aires, il a été attiré par les caractères et la langue chinois, c’était une existence tout à fait différente que celle de sa langue maternelle. Du coup, il s’est inscrit à l’Institut Confucius local pour étudier le chinois.

“ C’était dans le quartier chinois de Buenos Aires que j’ai vu les caractères chinois pour la première fois”. Les caractères chinois sont tout à fait différents de la langue espagnole et qu’ils m’ont beaucoup attiré.

Ça tombait bien : en 2009, le premier l’Institut Confucius en Argentine a été créé à l’Université de Buenos Aires. Du coup, j’ai commencé à apprendre chinois.

J’aime de plus en plus cette langue mystérieuse au fur et à mesure de mon apprentissage. L’apprentissage du chinois qui constituait mon centre d’intérêt devenait petit à petit une partie de ma vie. En 2014, je suis enfin arrivé à l’autre bout de la planète grâce à la bourse de l’Institut Confucius qui me permet d’étudier à l’Université du Jilin.

En 2014, depuis son Argentine lointaine, Maximiliano est arrivé en Chine à laquelle il pensait toujours. Le contact avec les gens gentils et accueillants du Dongbei, du nord-est de la Chine ainsi que les crèmes glacés dans la rue par une température de moins de trente degrés sont des expériences toutes neuves pour lui.

“ Lorsque j’ai vu pour la première fois les gens du Dongbei vendre des crèmes glacés dans la rue, j'ai trouvé très intéressante cette vente à l'extérieur qui ne requérait pas de réfrigérateur.

Je me demandais ‘comme il fait froid, qui veut acheter des crèmes glacés ? ’ Mais après avoir vécu quelques années là-bas, en hiver, dès que je vois des gens vendre des crèmes glacés dehors, je veux en acheter, plus il fait froid, plus c’est bon. ”

Au printemps volent des fleurs, en hiver tombe la neige, le parfum du thé est léger et l’alcool est fort. Maximiliano indique l’on ne comprend le bonheur des Chinois qu’après en avoir fait l'expérience.

Pendant une année où il apprenait chinois en Chine, Maximiliano a parcouru presque la moitié de la Chine, a goûté les spécialités culinaires de tous les endroits. Il estime que chaque ville a ses propres caractéristiques, tout comme les gens. Les cuisines de Suzhou et de Hangzhou sont douces, celle du Sichuan est pimentée, et celle de Beijing est chargée d’histoire.

“ Je trouve que Beijing ressemble à un vieil homme qui a lu beaucoup de livres, a visité beaucoup d’endroits et connaît tout. Mais il ne dit rien, il te laisse éprouver. J’ai beaucoup grossi en Chine.

J’aime tous les mets chinois, j’aime demander aux gens locaux ce qu’ils préfèrent, puis aller goûter ce qu’ils mangent. L’estomac de bœuf de Beijing, la fondue de mouton traditionnelle mongole de Chengdu, la galette de viande hachée de Xi’an, le petit-déjeuner de Yangzhou etc, même les œufs de cent ans, j’aime tout. ”

Pour Maximiliano, résider en Chine n’est pas un choix, mais un arrangement voulu par le destin. En 2017, Maximiliano a remis le pied sur le sol chinois, a fait des études de maîtrise en enseignement international du chinois ainsi que des études de doctorat en linguistique et linguistique appliquée à l’Université du Jilin.

Par rapport son précédent séjour en Chine, cette fois-ci, il est venu non seulement pour étudier, mais aussi pour regagner sa maison ; écoutons-le :

“ Après mon retour en Argentine, je pensais toujours à la Chine, à ses paysages, sa culture, sa langue, sa nourriture.. Tout ça me manquait, mais ce qui me plaît le plus, ce sont la vertu et la gentillesse des Chinois. En Chine, j’ai un sentiment d’appartenance qui me donne le sentiment que je suis rentré chez moi.”

En évoquant ce qu’il compte faire, Maximiliano est plein d’espoir.

“ Bien que la Chine ne soit pas mon pays natal, c’est mon foyer, le foyer des membres de ma famille, le foyer de mes amis. Maintenant, elle est la patrie de ma fille. Nous sommes plus étroitement liés.

Après avoir obtenu mon diplôme de doctorat, j’espère que je pourrai continuer à travailler dans l’étude comparative entre la langue chinoise et la langue espagnole et contribuerai aux échanges culturels et humains entre la Chine et l’Argentine.”
 

 

 

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