Les ministres des Finances de la zone euro ont convenu lundi qu'une légère contraction budgétaire en 2025 serait "appropriée", compte tenu des perspectives macroéconomiques actuelles, de la nécessité de continuer à renforcer la viabilité budgétaire et de soutenir le processus de désinflation en cours.

Dans une déclaration commune publiée à l'issue de la réunion de l'Eurogroupe à Bruxelles, les ministres ont également déclaré que les politiques devraient "rester souples compte tenu de l'incertitude qui prévaut".

"Nous continuerons à mener des réformes structurelles ambitieuses et à préserver, ou, le cas échéant, augmenter, le niveau d'investissement, y compris dans des domaines de priorité commune, tels que les transitions verte et numérique, ainsi que les capacités de défense, financés par des sources nationales et européennes, dont la Facilité pour la reprise et la résilience", ont déclaré les ministres.

Ils se sont également engagés à "améliorer l'efficacité, la qualité et la composition des dépenses publiques".

En outre, ils se sont engagés à supprimer progressivement les dernières mesures de soutien à l'énergie qui ont été introduites en 2022 et 2023 pour contrer l'augmentation des prix de l'énergie, tout en utilisant les économies réalisées pour réduire les déficits budgétaires.

En ce qui concerne les perspectives, les ministres ont déclaré que si l'économie abordait 2024 sur une base faible, les conditions d'une accélération de l'activité économique dans la zone euro en 2025 "semblent être en place".

Lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion, le président de l'Eurogroupe, Paschal Donohoe, a déclaré qu'un accord avait été trouvé pour accélérer la mise en œuvre de l'Union des marchés de capitaux.

"Je suis heureux de confirmer que nous nous sommes mis d'accord sur une déclaration ambitieuse de l'Eurogroupe afin de définir nos priorités communes pour le développement futur de l'Union des marchés de capitaux dans les années à venir", a-t-il déclaré.