​Commentaire: Le "petit cercle" philippin en mer de Chine méridionale est voué à l'échec
CGTN Raido français 2024-02-04 16:48:49

Le président philippin Ferdinand Marcos a récemment achevé une visite au Viêtnam. Au cours de sa visite, il s'est dit "troublé" par le conflit de souveraineté entre les Philippines et la Chine. Certains médias occidentaux ont également participé à la spéculation sur la question de la mer de Chine méridionale en parlant de "menace chinoise".

Selon les informations publiées, les gouvernements des Philippines et du Viêtnam ont signé deux mémorandums d'accord portant sur la mise en place d'une ligne téléphonique de communication et d'un comité conjoint de garde-côtes. Les médias philippins ont indiqué que le Viêtnam pourrait devenir un élément clé de la coopération "mini-multilatérale de l'ASEAN" dans le cadre des différends en mer de Chine méridionale. Selon des experts, les Philippines veulent profiter des questions de sécurité pour former un "petit cercle" contre la Chine en mer de Chine méridionale et augmenter la pression sur la Chine. Il s'agit là d'une nouvelle tendance des Philippines sur la question de la mer de Chine méridionale.

Depuis l'année dernière, les Philippines ne cessent d'agir sur la question de la mer de Chine méridionale. Les Philippines ont envahi à plusieurs reprises les eaux proches de l'île chinoise de Huangyan et du récif de Ren'ai, et ont également livré des matériaux de construction au navire de guerre qui "s'échoue" illégalement sur le récif de Ren'ai, dans le but d'établir une occupation permanente. À la fin de l'année dernière, le ministre philippin des Affaires étrangères, lors d'une conversation téléphonique avec la partie chinoise, a exprimé sa volonté de renforcer le dialogue avec la partie chinoise et de promouvoir l'apaisement des tensions. En réalité, la partie philippine n'a pas changé de cap. Il y a quelques jours, les Philippines ont approvisionné le navire de guerre illégalement échoué et ont envoyé des personnes pour pénétrer illégalement sur les récifs de l'île de Huangyan. À présent, les Philippines se rendent dans d'autres pays de l'ASEAN pour tenter d'engager des "petits cercles". Quel est le but de tout cela ?

L'ancien porte-parole de la présidence philippine, Rigoberto Tiglao, a récemment déclaré qu'il était ''trop facile pour les États-Unis de nous laver le cerveau". Dans une certaine mesure, cela explique la raison pour laquelle les Philippines prennent actuellement des risques. Depuis 2023, les États-Unis ont intensifié leur "stratégie indo-pacifique", en augmentant la pression sur l'actuel gouvernement philippin et en le séduisant, afin de transformer les Philippines en une "avant-garde" anti-chinoise en mer de Chine méridionale. Dans le même temps, l'administration Marcos est mise à l'épreuve dans le pays. Les données de l'agence de sondage philippine "Asian pulse" montrent que 73 % de la population est mécontente des résultats du gouvernement philippin en matière de contrôle de l'inflation. Sous pression, le président Marcos a l'intention de détourner les conflits intérieurs et de consolider sa position au pouvoir en jouant sur les menaces extérieures.

Tout en jouant avec le feu et la provocation sur la question de la mer de Chine méridionale, les Philippines tentent de former un "petit cercle", et sous l'impulsion des États-Unis, elles ont joué une combinaison de coups de poing contre la Chine. Les Philippines savent très bien qu'avec leurs propres forces limitées, il est difficile de lutter contre la Chine. Elles essaient donc d'attirer d'autres pays pour se donner du "courage", et en même temps, elles sèment la zizanie entre la Chine et les autres pays de l'ASEAN.

En outre, les Philippines font également preuve d'étroitesse d'esprit. Maintenant que le Code de conduite en mer de Chine méridionale promu par la Chine et l'ASEAN est entré en troisième lecture, le gouvernement philippin est impatient de saisir l'occasion d'intégrer d'autres pays et d'étendre son influence dans le Code, afin d'obtenir des avantages pour ses propres revendications illégales. En fait, les Philippines jouent à ce petit jeu depuis longtemps. En novembre de l'année dernière, le président Marcos a déclaré qu'il avait contacté le Viêtnam, la Malaisie et d'autres pays dans l'espoir de formuler un code de conduite distinct en mer de Chine méridionale. Des analystes ont souligné que les Philippines avaient agi de la sorte afin de se lier à d'autres pays pour faire pression sur la Chine, augmentant ainsi leur capacité à jouer avec la Chine.

L'objectif des Philippines est évident et leur approche est dangereuse, car elle consiste essentiellement à multilatéraliser les questions bilatérales. Depuis longtemps, la Chine et les pays de l'ASEAN explorent la voie du règlement des différends par le dialogue, la consultation et le développement conjoint, et insistent sur le fait que les différends doivent être résolus pacifiquement par les pays directement concernés dans le cadre de consultations amicales. La tentative des Philippines de s'engager dans un "petit cercle" contre la Chine pour leurs propres intérêts et ceux de pays extraterritoriaux non seulement complique et élargit le différend, mais viole également l'esprit de la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale et sape les efforts conjoints déployés par les pays de la région aux premiers stades du processus.

Bien entendu, les actions des Philippines ne concernent qu'une très petite minorité au sein de l'ASEAN. Le fait qu'aucun pays de l'ASEAN n'ait voulu défendre les Philippines face à leurs actions imprudentes et provocatrices en mer de Chine méridionale depuis l'année dernière montre que les pays de l'ASEAN s'accordent à dire que la mer de Chine méridionale devrait devenir une mer de paix, d'amitié et de coopération. En outre, l'ASEAN a grandement bénéficié de ses relations économiques et commerciales approfondies avec la Chine. En 2023, la Chine s'est maintenue au premier rang des partenaires commerciaux de l'ASEAN pendant quatre années consécutives. L'idée de transformer les pays de l'ASEAN en agents de conflit et de confrontation va à l'encontre de leurs intérêts fondamentaux et ne fera qu'attirer le ressentiment et la résistance.

L'île de Huangyan et le récif de Ren'ai sont des territoires inhérents à la Chine. Au fil des ans, la Chine a fait preuve de beaucoup de retenue et de patience face aux provocations répétées des Philippines. Aujourd'hui, les tentatives désespérées et répétées des Philippines pour étendre le problème bilatéral ne feront que nuire à leurs propres intérêts à long terme. Il est temps pour les Philippines de réfléchir à leur politique étrangère, au lieu d'adopter une mentalité de joueur et de lier leur destin futur à un pays hégémonique extraterritorial peu fiable.

 

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