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Dans notre émission tour du monde d’aujourd’hui, on va rencontrer tout d’abord Chen Jinning, étudiante cambodgienne en Chine : j’aime la Chine et mon foyer.

Ensuite, on va faire un tour dans le monde entier pour découvrir ce qui s’est passé récemment. Dans la 3ème et dernière partie de cette émission, je vous propose d’apprendre le Chinois avec nous.

Chen Jinning, étudiante cambodgienne en Chine : j’aime la Chine et mon foyer
Ils sont venus en Chine, parce qu’ils y aspirent. Du fait de leur rêve, ils choisissent d’y rester. Quand des étrangers « rencontrent la Chine », quels en sont les effets ?

China Media Group New Radio a lancé une série d’émissions spéciales intitulée « Rencontrer la Chine » qui consiste à écouter des dialogues d’amis étrangers de la Chine.

Que signifie foyer ? Pour les Chinois, le foyer est l’endroit où l’on vit, le port d'attache qui nous apporte un sentiment de sécurité et d’appartenance.
Aujourd’hui, de nombreux étudiants étrangers profitent de la diversité et de la commodité apportées par le développement de la société chinoise dans leur vie. 

Ils témoignent de l'hospitalité du peuple chinois, qui est "heureux d'avoir des amis venus de loin". Ils trouvent également un sentiment de sécurité et d'appartenance ici, tout en éprouvant le sentiment d'être "chez eux". 

Lorsque les hibiscus fleurissent et que l'on perçoit le parfum des citrons verts. Chen Jinning est le personnage principal du jour. Originaire de Cambodge, elle est étudiante à l’Université ethnique du Guangxi. Quelle histoire la relie à la Chine ?

Aujourd'hui, suivons l'histoire de la "rencontre avec la Chine" de Chen Jinning avec nos journalistes Zhu Siying et Deng Junyang de China Media Group New Radio.

À côté de l’Université ethnique du Guangxi, dans un jardin de rue, la brise souffle, les aigrettes blanches s’envolent, le paysage est pittoresque. Chen Jinning et ses amis viennent souvent ici pour se distraire. Tout en marchant, elle évoque ses liens avec la Chine.

“Je suis venue en Chine pour la première fois à l'âge de dix ans, avec mes parents. Je me suis alors dit que si j’avais l’occasion de venir y étudier, je le ferais, j’étais sûre que je voulais venir. C’est mieux d'étudier en Chine, l’environnement est agréable et on peut étudier avec des étudiants d’autres pays. ”

Chen Jinning qui a eu le coup de foudre pour la Chine, essaie d'apprendre le chinois. Elle et ses amis confient au journaliste qu’au Cambodge, de nombreux jeunes apprennent le chinois. Ils aiment non seulement regarder les films chinois, mais aussi écouter de la musique chinoise et utiliser des logiciels de réseaux sociaux chinois.

Pour ces jeunes, le chinois n’est pas simplement une ligne, un texte ou un tweet, mais c'est aussi un tremplin leur permettant de trouver un travail et d'accroître leurs revenus.

“ Au Cambodge, beaucoup de gens apprennent le chinois. S’ils sont capables de parler chinois, ils pourront trouver un très bon travail. En effet, à l’heure actuelle, de nombreux Chinois ont créé leur entreprise au Cambodge. ”

Avant son arrivée en Chine, Chen Jinning craignait que son niveau de chinois ne soit pas idéal et qu'elle aurait des difficultés à communiquer avec les autres.

De plus, en tant que jeune fille de 20 ans voyageant seule dans un pays étranger pour poursuivre ses études, elle craignait également de ne pas être en sécurité lorsqu'elle sortait seule.

Mais, après son arrivée en Chine, toutes ces inquiétudes se sont dissipées, elle se sent en sécurité à Nanning, qui se trouve pourtant à plus de 2 000 km de chez elle.

"Comme je ne parle pas très bien chinois, j'avais peur de ne pas pouvoir parler aux Chinois, mais beaucoup de gens m'ont parlé, et ils m'ont dit que je parlais bien le chinois et que je pouvais communiquer."

Chen Jinning souligne que l'aspect le plus pratique de la vie en Chine est de ne pas avoir à transporter d'espèces lorsqu'on sort. Elle et ses amis apprécient vraiment le développement et la commodité des paiements électroniques dans ce pays.

“ En Chine, il n'est pas nécessaire d'avoir beaucoup d'espèces, il suffit de payer avec son smartphone. Au Cambodge, c’est plus facile d’utiliser des espèces, on peut aussi payer avec son portable, mais, ce n’est que le début. ”

Habitant à Nanning depuis plus d’un an, Chen Jinning est non seulement heureuse, à l’aise et en sécurité, mais elle a également trouvé dans cette ville un lien avec sa ville natale : un climat et une nourriture similaires, un environnement agréable, les agents de sécurité attentifs. Elle a ici de la compagnie, elle n'est pas seule, et elle est aussi à l'aise qu'à la maison.

“ Le climat de Nanning est agréable, on y trouve beaucoup d’arbres, de parcs, qui sont très beaux. J’aime bien la gastronomie de Nanning. Je la trouve semblable à celle du Cambodge, j’ai gouté les nouilles de riz aux escargots de rivière, les nouilles de riz de Guilin, je les aime beaucoup. J’ai l’impression d'être chez moi. ”

Interrogée sur ses projets après l'obtention de son diplôme, Chen Jinning indique qu’elle aimerait apporter dans son pays natal les connaissances acquises ici, et construire. Elle espère également que les relations entre la Chine et le Cambodge s'amélioreront de plus en plus.

“Je veux retourner au Cambodge après avoir obtenu mon diplôme parce que je souhaite apporter au Cambodge ce que j'ai appris en Chine pour aider notre pays à se développer.

Je sais que la Chine est entrée dans une phase de développement de haute qualité et que son économie est relativement stable. J’espère aussi que davantage d’étudiants cambodgiens, comme moi, auront l’occasion de venir étudier ici. J'espère que le développement chinois deviendra de plus en plus stable et qu'il s'améliorera. ”