Sept cas d'infection par la sous-variante JN.1 de la COVID-19 ont été détectés dans la partie continentale de la Chine au 10 décembre, a déclaré vendredi l'Administration nationale de contrôle et de prévention des maladies.

JN.1, une variante mutée de BA.2.86, a été initialement identifiée au Luxembourg en août. Sa proportion a rapidement augmenté dans les souches circulant dans le monde, passant d'environ 4 % au début du mois de novembre à environ 30 % au début du mois de décembre.

Au 10 décembre, la variante avait été identifiée dans au moins 40 pays dans le monde, avec la plus forte proportion en Europe et une tendance à l'augmentation rapide en Amérique et sur d'autres continents. Actuellement, les principales souches prévalentes en Chine restent EG.5 et ses sous-variantes.

En dépit de son niveau de prévalence actuel "extrêmement bas", l'administration a averti que la variante JN.1 pourrait devenir une souche dominante dans le pays en raison de l'influence ultérieure des souches épidémiques internationales et des cas importés.

Selon des études, il n'y a pas de différence significative dans la transmission entre les variantes JN.1 et XBB, et la vaccination contre XBB.1.5 reste efficace contre la variante JN.1, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'administration a indiqué que les sept cas infectés par la variante JN.1 sont bénins et asymptomatiques. Elle a précisé que les symptômes provoqués par les différentes variantes sont souvent similaires et que la gravité dépend davantage de l'immunité individuelle.

Sur la base des données disponibles, la variante ne présente qu'un faible risque pour la santé publique.

(Photo : VCG)