​TDM70 Amiris, étudiante brésilienne en Chine : en Chine, mon rêve a enfin pris son envol
CRI 2023-12-15 19:49:26


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Dans notre émission tour du monde d’aujourd’hui, on va rencontrer tout d’abord, Amiris, étudiante brésilienne en Chine : en Chine, mon rêve a enfin pris son envol. 

Ensuite, on va faire un tour dans le monde entier pour découvrir ce qui s’est passé récemment. Dans la 3ème et dernière partie de cette émission, je vous propose d’apprendre le Chinois avec nous.

Amiris, étudiante brésilienne en Chine : en Chine, mon rêve a enfin pris son envol

Ils sont venus en Chine parce qu'ils le voulaient, ils ont choisi d'y rester en raison de leurs rêves. Quand des étrangers « rencontrent la Chine », quels en sont les effets ?
En 2022, China Media Group News Radio a lancé une série d’émissions spéciales intitulée « Rencontrer la Chine » qui consiste à recueillir les récits d’amis étrangers de la Chine.

Amiris Rodrigues Barros est une jeune fille venue du Brésil. Depuis le début et jusqu'à maintenant, elle apprend seule le chinois. Elle est devenue disciple du successeur de « Jing Dong Da Gu », son histoire de rencontre avec la Chine est marquée par une tonalité chinoise.

Aujourd'hui, suivons l’histoire de la “rencontre avec la Chine” d’Amiris avec notre journaliste Zhuang Yuanxin de China Media Group News Radio.

“Lorsque la langue chinoise a commencé à entrer dans ma vie, c'était comme des pivoines qui fleurissent dans la chaleur du mois de mai ! ”
  
Originaire de la ville de Franca, au Brésil, Amiris étudie actuellement à l'université de Nankai à Tianjin, où elle se spécialise dans les relations internationales. Comme l'explique Amiris, sa rencontre romantique avec la langue chinoise a eu lieu au mois de mai, lorsque les pivoines fleurissent.

“ Lorsque j'étais au lycée, un après-midi, dans le couloir, j'ai vu par hasard une enseignante chinoise qui donnait un cours. Les caractères chinois qu'elle écrivait au tableau étaient plein de mystère et de beauté. Cette enseignante chinoise était très sympathique.

C'est la première chinoise que j'ai rencontrée. Son air léger et son sourire doux nous donnaient envie de nous rapprocher d'elle et de la connaître. Beaucoup d'élèves aimaient suivre ses cours et je ne faisais pas exception. C'est alors que j'ai commencé à développer un fort intérêt pour la langue et la culture chinoises, j'adore la langue chinoise et cela a changé ma vie."

Depuis son apprentissage du chinois en autodidacte jusqu'à devenir une étudiante exceptionnelle à l'Institut Confucius, Amiris, avec sa ténacité et son rêve persistant, a postulé avec succès au programme de bourses d'études de premier cycle de l'Université de Nankai.

C'est en septembre 2018 qu'elle est arrivée en Chine depuis le Brésil. Elle a alors commencé le nouveau voyage de son "rêve chinois" à l'Université de Nankai.

“ "Je suis très heureuse d'avoir pu venir étudier en Chine, j'ai enfin réalisé mon rêve, ou plus précisément, mon rêve a enfin commencé à prendre son envol."
 

Amiris est en train d’interpréter « Jing Dong Da Gu », une narration d’histoire chantée inscrite au patrimoine culturel immatériel chinois. Elle est accompagnée par un petit tambourin et des claquettes en cuivre, au luth à trois cordes pincées, avec un long manche et au tympanon. Il s'agit d'une forme de musique et d'art populaire « Quyi », appréciée dans le nord de la Chine.

Amiris indique que la première fois qu'elle a entendu « Jing Dong Da Gu », elle a ressenti un sentiment d'affinité et a été profondément attirée. Plus tard, pour apprendre cet art, elle a suivi l'enseignement d'un maître et est devenue une disciple du successeur du patrimoine immatériel « Jing Dong Da Gu ». 

En chantant sur scène encore et encore, Amiris a non seulement admiré les éléments magiques du luth et du tympanon et le charme de la narration d’histoire chantée chinoise, mais elle a également ressenti la fusion et la collision des cultures occidentale et orientale.

 "Mon maître m'a dit que la claquette qu’on frappe lors de l’interprétation de « Jing Dong Da Gu » est la claquette, le tympanon qu’on bat, c’est un œil. C’est pourquoi qu’on dit que l’art de représentation de « Jing Dong Da Gu » est bien organisé.

Lors de son interprétation, tu dois chanter, mais ce chant ressemble aux paroles, tout en frappant et cliquant les claquettes et le tympanon. Il s’agit d’un art chinois de narration d’histoire chantée. Au Brésil, nous avons aussi le tambourin. Notre tambourin brésilien est utilisé lors des festivals. Dès qu’on entend le battement du tambourin, on a envie de danser.

« Jing Dong Da Gu » donne une impression d'intimité qui donne envie de se taire et d'apprécier, Tout comme de nombreuses cultures chinoises, il suscite nos émotions et pénètre dans notre cœur. À la suite des représentations dans de différents endroits avec mon maître, j'ai eu l'occasion d'en apprendre davantage sur les coutumes chinoises, de découvrir le mode de vie chinois et de ressentir les véritables connotations de la culture chinoise.”

En Chine, Amiris aime se promener dans les rues et les allées pour découvrir la vie chinoise la plus authentique. Dans ces "navets et choux", elle ressent la plénitude et l'abondance de la vie des Chinois.

“ J'aime beaucoup me balader au marché, et je peux voir comment les Chinois vivent : on peut le ressentir dans ces marchés animés, parce que la vie chinoise la plus authentique existe dans "les navets et choux", dans les repas et le riz."

Amiris a également ressenti profondément la détermination et la sagesse du peuple chinois à éradiquer la pauvreté et à s'enrichir. Elle déclare que les Chinois recherchent à une voie consistant à “vivre en harmonie avec la nature et à profiter des montagnes vertes et des eaux limpides". Elle ajoute que le gouvernement chinois aide réellement la population dans sa recherche du bonheur.

“ Je me suis rendue dans le village Da Duzhuang à Tianjin. On dit qu'à l'origine, ce village était composé de petites usines de transformation comme celles d’accessoires automobiles, l'environnement du village n'est pas très bon. Par la suite, sous la direction des cadres villageois, on a commencé à planter des gourdes, des gourdes mexicaines, des gourdes à picots, et d'autres gourdes particulièrement intéressantes appelées "bouches de Tianjin".
Ces gourdes transformées sont très populaires, parce qu'en Chine, elles signifient "bonheur et prospérité", c'est un symbole de richesse et de chance. Ces produits à base de calebasse sont très appréciés, car en Chine, la calebasse signifie "bonne fortune et chance" et est un symbole de richesse et de bonne fortune.

Les villageois sont très enthousiastes, et je peux sentir la fierté et l'esprit de lutte dans leur cœur. Le gouvernement chinois est vraiment très doué pour transformer les terres stériles en espaces verts, ce qui aide vraiment la population."

 

 

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