Merci d’être avec nous sur CGTN Radio. Vous êtes à l’écoute de notre émission «Tour du monde.» Au micro Claudine.
Dans notre émission d’aujourd’hui, on va rencontrer tout d’abord Ekaterina, étudiante biélorusse en Chine : j’ai été touchée par le contenu spirituel d’une communauté de destin pour l’humanité.
Ensuite, on va faire un tour dans le monde entier pour découvrir ce qui s’est passé récemment.
Dans la 3ème et dernière partie de cette émission, je vous propose d’apprendre le Chinois avec nous.
Parce qu’ils y aspirent, ils viennent en Chine. Du fait de leur rêve, ils choisissent d’y rester. Quand des étrangers « rencontrent la Chine », quels en seront les effets ?
En 2022, China Media Group NewsRadio a lancé une série d’émissions spéciales intitulée « Rencontrer la Chine » qui consiste à recueillir les récits d’amis étrangers de la Chine.
De la Biélorussie à la Chine, de l’Université de Tsinghua à l’Université de Pékin, elle est journaliste et animatrice active en coulisses et sur le terrain. Elle est aussi l’ambassadrice de la paix se consacrant aux échanges culturels entre la Chine et la Biélorussie.
Elle s’appelle Ekaterina. Lors de son séjour de cinq ans en Chine, elle s’est intégrée dans la vie sociale en Chine, a profondément appris la culture et l’histoire chinoise, a raconté des histoires chinoises de manière vivante et a construit un petit pont d’amitié entre les deux pays.
Aujourd'hui, suivons l'histoire de la "rencontre avec la Chine" de cette jeune fille biélorusse avec notre journaliste Zhuang Yuanxin de China Media Group News Radio.
Originaire de Biélorussie, Ekaterina porte un joli nom chinois : Xiao Xiao. En 2017, sur la scène du concours du “Pont de la langue chinoise” destiné aux étudiants du monde entier, elle a raconté son rêve chinois. Grâce à ce concours, elle a réalisé que son rêve était en Chine.
Ekaterina se souvient que l'apprentissage du chinois était à la fois stimulant et passionnant, de l'institut Confucius de l'université linguistique d'État de Minsk à sa participation au concours de langue chinoise.
“ Je trouve particulièrement intéressant et amusant d'étudier le chinois, et même si c'est difficile, je surmonte les difficultés. Après chaque cours, je prends l'initiative d'étudier seule pour apprendre les caractères chinois et mémoriser quelques virelangues, y compris la préparation de dialogues comiques."
Plus tard, Ekaterina a poursuivi ses études à l'Université de Tsinghua et à l'Université de Pékin. Pendant ses études, elle a participé activement aux activités scolaires et sociales, portant des costumes traditionnels chinois et chantant des chansons chinoises.
Ekaterina affirme que les paroles et les costumes lui donnaient une idée de la nature éclectique de la culture chinoise.
Ekaterina prépare actuellement un master en économie à l'université de Pékin. Ayant passé de nombreuses années en Chine, elle a également plongé son regard dans les vastes paysages chinois pour se rendre compte des efforts et des luttes du peuple chinois.
Dans le cadre de son projet d'étude "L’économie rurale en transmission", elle s'est rendue dans le village de Yu Ying, dans le Hebei, où elle a appris que l'infrastructure était autrefois médiocre,
que le village avait été sérieusement vidé de ses habitants, que l'économie était ralentie et que les habitants vivaient au crochet de la société ;
aujourd'hui, la pauvreté a été éradiquée dans le village de Yu Ying, la prospérité revient et les gens affichent des sourires heureux sur leurs visages.
“ "Lors de ma visite au village de Yu Ying, j'ai ressenti la double récolte des villageois, tant sur le plan matériel que spirituel, passant d'un état de grand dommage il y a 20 ou 30 ans à un endroit très riche et sûr aujourd'hui.
Ce qui m'a le plus surpris, ce n'est pas seulement ces choses matérielles ou l'amélioration des infrastructures, par exemple, ce qui m'a le plus surpris, c'est l'état d'esprit de ces villageois. Ils étaient tous de très bonne humeur, dansaient sur les places, chantaient, créaient des entreprises entre autres.
Tout ça m'a fait comprendre que leur vie était devenue très heureuse. Tout cela vaut vraiment la peine d'être appris. ”
Ekaterina s'est également rendue à Yulin, dans la province de Shaanxi, et a été impressionnée par les résultats de la lutte contre la pauvreté.
Au siècle dernier, Yulin était un endroit où le sable jaune était omniprésent, où il était difficile de trouver de bonnes routes, les paysans étaient à la merci du climat et ont souffert de neuf sécheresses en 10 ans.
Mais aujourd'hui, les villages sont reliés à des routes goudronnées et les industries sont à leur porte. Elle a déclaré que le concept chinois de "rivières limpides et de montagnes verdoyantes constituent une grande richesse" méritait d'être enseigné par d'autres pays.
“ Ce qui m'a beaucoup surpris, c'est que lorsque nous sommes allés à Yulin, nous avons vu beaucoup d'arbres, pas du tout comme dans le désert. On peut voir beaucoup de feuilles, on peut les voir cultiver toutes sortes de légumes et de fruits.
Sous la direction du gouvernement local, la vie des gens s'est considérablement améliorée et a changé de façon spectaculaire. 'Les rivières limpides et les montagnes verdoyantes constituent une grande richesse' est une description appropriée de Yulin.
Le développement chinois de l’économie verte est un exemple dont de nombreux pays devraient s'inspirer".
