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Au micro Claudine. Dans notre émission d’aujourd’hui, on va rencontrer tout d’abord, Marie-Luce Chevalier, géologue belge : la Chine se développe très vite, elle espère que de plus en plus d’amis viendront la visiter.

Ensuite, on va faire un tour dans le monde entier pour découvrir ce qui s’est passé récemment. 

Dans la 3ème et dernière partie de cette émission, je vous propose d’apprendre le Chinois avec nous.

arce qu’ils y aspirent, ils viennent en Chine. Du fait de leur rêve, ils choisissent d’y rester. Quand des étrangers « rencontrent la Chine », que se produit-il quand des étincelles se produisent ?

En 2022, China Media Group New Radio a lancé une série d’émissions spéciales intitulée « Rencontrer la Chine » qui consiste à recueillir les récits d’amis étrangers avec la Chine.

Originaire de Belgique, Marie-Luce Chevalier est une experte étrangère à l’Institut géologique relevant de l’Académie des Sciences géologiques de Chine. Elle se consacre depuis des années à la recherche des structures géologiques actives du plateau Qinghai-Tibet.

Aujourd'hui, suivons l'histoire de la "rencontre avec la Chine" de Marie-Luce Chevalier avec notre journaliste Yang Hui de China Media Group New Radio.

Le plateau du Qinghai-Tibet est le plus grand plateau en Chine dont l’altitude est le plus élevée au monde, il est appelé “le troisième pôle ” du “toit du monde”. En raison de sa valeur scientifique élevée, il attire de nombreux chercheurs chinois et étrangers.

Marie-Luce Chevalier, experte en structures géologiques actives et en géomorphologie de structure est l’une de ces spécialistes.

“Je suis Marie-Luce Chevalier, mon nom chinois est Ma Xiaoli. Je suis originaire de Belgique, maintenant, je suis experte étrangère recrutée dans le cadre du plan de jeunes talents de Huang Jiqing de l’Institut géologique relevant de l’Académie des Sciences géologiques de Chine ”

Lorsque Marie-Luce Chevalier faisait ses études de maîtrise à l’Institut français de Géophysique de Paris, elle a choisi les structures géologiques actives et la géomorphologie de structure du plateau du Qinghai-Tibet comme sujet de recherche.

Suite à cela, dès 2002, Marie-Luce Chevalier est venue presque chaque année en Chine pour effectuer des études de prélèvements aux champs dans les lieux les plus périlleux du Tibet.

En 2010, Marie-Luce Chevalier a accepté l’invitation de l’Institut géologique relevant de l’Académie des Sciences géologiques de Chine, elle travaille et vit à Beijing en tant qu'experte étrangère. 12 années se sont écoulées, Marie-Luce Chevalier s’est déjà habituée à la vie en Chine.

“ J’aime bien me promener dans les hutongs, visiter le Palais d’été, la Cité interdite. Que c’est beau et intéressant ! Les Chinois sont joyeux, ils préfèrent se balader, danser, chanter en plein air. Ils adorent l’ambiance chaleureuse.”

Ces dernières années, ce qui impressionne le plus Marie-Luce Chevalier, c’est le développement et le changement de la Chine. Comme par exemple, à l’aide d“ un portable ”, on peut tout faire en Chine.

“ Maintenant, lorsque je pars de chez moi, il suffit d’amener mon portable, avec lequel, je peux faire des achats, prendre un vélo, trouver un taxi, prendre le bus. Vous pouvez aussi commander des plats en livraison, c’est très pratique.”

Puisque Marie-Luce Chevalier s'est souvent rendue sur le plateau de l’ouest du Sichuan, situé en bordure sud-est du plateau du Qinghai-Tibet et occupant une partie de la chaîne de montagne Hengduan, pour effectuer des études scientifiques dans la nature, elle a profondément ressenti les changements là-bas, écoutons-la :

“ Auparavant, lorsqu’on était en plein air sur le plateau du Qinghai-Tibet, nous dormions sous des tentes, il n’y avait pas de l’eau chaude, pas d’électricité, ni de chauffage, il faisait très froid. Mais, maintenant, dans de nombreux endroits, on y trouve des auberges, dans lesquelles, on peut prendre une douche, boire de l’eau chaude, c’est vraiment confortable.

Auparavant, on prenait des nouilles instantanées le midi, maintenant, on peut manger dans des restaurants, du coup, ce genre de changement favorise nos recherches géologiques. ”

En tant que chercheur scientifique, Marie-Luce Chevalier apprécie beaucoup l’atmosphère de recherche académique en Chine. Elle a déclaré qu’auparavant, à propos de la recherche du plateau du Qinghai-Tibet, les chercheurs étrangers se plaçaient à l’avant-garde de la recherche scientifique. Mais, maintenant, la situation a totalement changé.

“ Le plateau du Qinghai-Tibet est immense et est particulièrement spécifique, c’est pourquoi beaucoup de scientifiques veulent venir en Chine pour faire des recherches. Ils prennent contact avec moi et veulent coopérer avec nous.
Le gouvernement chinois soutient fermement les projets de coopération sino-étrangère, mon collègue étranger est venu plusieurs fois ici, du coup, nous avons rédigé de nombreux articles ensemble.

La Chine est gigantesque et se développe très vite, de nombreuses routes nouvellement construites nous amènent dans des lieux différents, ainsi grâce à ces routes, nous pouvons résoudre d’importants problèmes de recherche. ”

En 2021, Marie-Luce Chevalier a remporté le Prix de l’amitié du gouvernement chinois, qui met à l’honneur sa contribution dans la construction du système d’évaluation du désastre sismique en Chine et dans les échanges de coopération scientifique sino-étrangère. Écoutons-la :

“ Lorsque je suis rentrée chez moi, mes amis m’ont dit qu’ils s’intéressaient beaucoup à la Chine. Ils m’ont posé plein de questions. Comment est ta maison ? Quelle est ta condition d’habitation ? Comment est ton travail ? 

Je veux dire à mes amis : venez, venez voir, regardez vous-même. Une fois arrivés, ils ont trouvé que la Chine est très propre, très moderne et très avancée. J’espère que de plus en plus d’amis viendront découvrir la Chine et j’attends de constater de plus en plus de changement à l’avenir. ”