Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi et son homologue américain Joe Biden sont convenus dimanche de la nécessité de renforcer durablement l'aide humanitaire à Gaza.

Au cours d'une conversation téléphonique, les deux présidents ont convenu que l'aide devait entrer à Gaza de manière tangible, efficace et durable, mais aussi en quantités suffisantes pour répondre aux besoins humanitaires de la population gazaouie, selon un communiqué de la présidence égyptienne.

M. Al-Sissi a réaffirmé avec fermeté la position de l'Egypte, qui rejette les politiques de punition collective et de déplacement forcé. Il a réitéré que l'Egypte ne permettrait pas le déplacement des Palestiniens de Gaza vers les territoires égyptiens.

Pour sa part, M. Biden a confirmé que les Etats-Unis rejetaient également le déplacement des Palestiniens hors de leurs terres, et a remercié l'Egypte pour son rôle positif dans la résolution de cette crise.

Les deux dirigeants ont aussi discuté de la possibilité de coopérer pour mobiliser des efforts internationaux en faveur de la relance du processus de paix, dans le but de mettre en œuvre la solution à deux Etats et de créer un Etat palestinien.

Le Mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas) a lancé une attaque surprise contre Israël le 7 octobre, tirant des milliers de roquettes et s'infiltrant en territoire israélien. Israël a répondu par des frappes aériennes massives, des opérations terrestres et des mesures punitives, dont un siège de la bande de Gaza et une coupure des approvisionnements en eau, en électricité, en carburant et en autres nécessités.

Le conflit Israël-Hamas, qui entame son 23e jour, a tué plus de 8.000 Palestiniens à Gaza et au moins 1.400 personnes en Israël, selon les chiffres officiels des deux camps.