​L'économie mondiale restera "boiteuse" en 2023, selon le FMI
xinhua 2023-10-11 12:37:47

Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé mardi que la croissance mondiale allait encore ralentir, passant de 3,5 % en 2022 à 3 % en 2023.

"L'économie mondiale ne sprinte pas, elle boite", selon le nouveau rapport du FMI sur les perspectives de l'économie mondiale. Intitulé "Naviguer entre les divergences mondiales", le rapport a été publié au cours des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, qui se déroulent dans la ville marocaine de Marrakech.

Dans ce rapport, le FMI prévoit une croissance de 2,9 % pour 2024, soit une baisse par rapport à ses estimations de juillet, qui tablaient sur 3 % de croissance. Cette baisse est liée à une reprise plus lente après les chocs de la pandémie de COVID-19 et de crise ukrainienne.

Rétrospectivement, l'économie mondiale a plutôt bien résisté aux perturbations causées par le conflit en Ukraine sur les marchés énergétiques et alimentaires, ainsi qu'au resserrement sans précédent des politiques monétaires mondiales visant à lutter contre l'inflation la plus élevée depuis des décennies, a souligné le rapport.

Il s'est cependant inquiété du fait que la croissance reste lente et inégale, avec des divergences mondiales croissantes.

Le ralentissement est plus prononcé dans les économies avancées que dans les marchés émergents et en développement. Pour les économies avancées, le ralentissement attendu est de 1,5 % en 2023 et de 1,4 % en 2024, contre 2,6 % en 2022. La dynamique économique sera plus forte que prévu aux Etats-Unis, mais la croissance sera par contre plus faible que prévu dans la zone euro.

Les marchés émergents et les économies en développement devraient connaître une légère baisse de leur taux de croissance, passant de 4,1 % en 2022 à 4 % en 2023 et 2024, soit une révision à la baisse de 0,1 point de pourcentage pour 2024.

Dans le même temps, le FMI a averti que l'intensification de la fragmentation géoéconomique aurait non seulement un impact élevé sur la prospérité mondiale, mais entraverait également la coopération multilatérale dans la fourniture de biens publics cruciaux, comme la lutte contre le changement climatique et les futures pandémies, et la sécurité énergétique et alimentaire.

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