​Pourquoi les capitaux mondiaux sont-ils optimistes à l’égard du marché chinois ?
CGTN Radio Français 2023-10-07 09:18:27

Mubadala Investment Company, le fonds souverain des Émirats arabes unis, a ouvert son bureau à Beijing ; les fonds souverains du Moyen-Orient, représentés par Abu Dhabi Investment Authority et Kuwait Investment Authority, ont investi dans une soixantaine de sociétés cotées à la bourse chinoise… Nombreux sont les exemples d’une entrée accélérée des capitaux du Moyen-Orient en Chine. A en croire des analystes, toute société d’investissement internationale souhaite saisir les opportunités de développement offertes par la deuxième économie mondiale et le deuxième marché des capitaux du monde.

Cependant, certains médias des États-Unis et de l’Occident ont fait des couacs. Ils ont mené, récemment, un grand tapage au sujet du soi-disant « retrait des capitaux étrangers du marché des actions A chinois », en se servant des ajustements commerciaux de la société mondiale de gestion d’actifs BlackRock et du fonds souverain norvégien. Alors, quelle est la vérité en la matière ?

En fait, BlackRock a déclaré publiquement que la liquidation de l’un de ses fonds est une décision normale. La société a réfuté les reportages sur le soi-disant retrait des investissements de la Chine, en les qualifiant d’infondés. Pour sa part, le fonds souverain norvégien a également réagi. Qualifiant sa décision de fermer le bureau de représentation de Shanghai de motivée par des raisons opérationnelles, le plus grand fonds souverain au monde a expliqué que cette décision n’affecterait pas sa stratégie d’investissement et ses investissements en Chine.

En exagérant ces cas individuels comme « phénomène », certaines personnes aux États-Unis et en Occident ont brûlé de parler d’un « retrait des capitaux étrangers du marché des actions A », pour faire sensation. Une démarche mal intentionnée !

Selon des experts, cette frénésie médiatique recèle des intentions multiples. Stratégiquement, les États-Unis considèrent à tort la Chine comme leur principal concurrent stratégique et font du secteur économique un point clé pour s’en prendre à la Chine. Récemment, les politiciens et les médias américains ont joué continuellement les Cassandre au sujet de l’économie chinoise. Le but est d’affaiblir la confiance du monde extérieur dans l’économie chinoise, de réduire les anticipations concernant le développement de la Chine et, par conséquent, de freiner l’élan du développement de la Chine.

Sur le plan politique, l’ « anti-Chine » est devenu le « politiquement correct » dans l’arène politique américaine. En particulier à l’approche des élections présidentielles, certains politiciens américains tentent de gagner des voix en jouant les Cassandre sur l’économie chinoise. Du point de vue des calculs économiques, il n’est pas exclu que ces personnes cherchent à pêcher en eaux troubles pour en tirer des bénéfices.

Or, un tel tapage délibéré n’arrive pas à influencer la perception des capitaux multinationaux vis-à-vis de la Chine. Outre l’entrée accélérée des capitaux du Moyen-Orient en Chine, l’américain JP Morgan Chase et l’australien ANZ ont récemment revu à la hausse leurs prévisions de croissance économique de la Chine.  Des institutions étrangères telles que Lombard Consulting ont revu également à la hausse leurs prévisions de rendement du marché boursier chinois.

Pourquoi les capitaux mondiaux sont-ils optimistes à l’égard du marché chinois ? A en croire des experts, le marché chinois des capitaux offre d’énormes possibilités d’investissement et un potentiel de développement considérable. La Chine figure parmi les économies à la croissance la plus rapide au monde, ce qui jette des bases solides pour un fonctionnement stable du marché des capitaux ; les progrès technologiques de la Chine ont favorisé de nombreuses industries émergentes, ce qui crée de nombreuses opportunités d’investissement ; la valorisation du marché boursier chinois est relativement faible, et les perspectives d’investissement sont bonnes.

Dans le même temps, la Chine continue de promouvoir la réforme du marché des capitaux et l’optimisation du système, offrant ainsi un bon environnement d’investissement aux investisseurs internationaux. Les chiffres sont éloquents. Au cours des cinq dernières années, la valeur de marché des actions du marché ChiNext détenues par des investisseurs étrangers par l’intermédiaire du QFII/RQFII et de la connexion boursière Shenzhen-Hong Kong a été multipliée par plus de 11.

En outre, l’étendue du marché des capitaux chinois et la diversité des options d’investissement ne peuvent être ignorées. Actuellement, le nombre total de sociétés cotées sur le marché des actions A dépasse les 5.000, avec une capitalisation boursière totale de plus de 85.000 milliards de RMB. Les marchés des obligations, des fonds, des sociétés de placement immobilier, des indices, des contrats à terme et des produits dérivés se développent régulièrement et rapidement, offrant aux investisseurs mondiaux des options d’investissement à guichet unique. Pour certains analystes, si les actifs chinois sont absents des portefeuilles d’actifs mondiaux, on « manquera » les dividendes de la croissance du marché des capitaux chinois.

Dans l’après-COVID, les fondamentaux de l’économie chinoise permettant une croissance de long terme restent inchangés. La Chine invite les institutions financières et les investisseurs internationaux qualifiés à accroître leurs investissements en Chine pour partager les dividendes de la croissance économique chinoise. En fait, le choix des capitaux mondiaux a justifié leur optimisme à l’égard du marché des capitaux et de l’économie chinois. La théorie de l’effondrement de la Chine sous toutes ses formes finira par s’évaporer.

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