Dans notre émission tour du monde d’aujourd’hui, on va rencontrer tout d’abord, Beshimova Svetlana, étudiante turkmène faisant des études en Chine. Elle espère voir intensifier la coopération entre la Chine et le Turkménistan.

La deuxième partie de cette émission sera consacrée aux informations insolites dans le monde entier. 

Dans la 3ème et dernière partie de cette émission, je vous propose d’apprendre le Chinois avec nous.

Beshimova Svetlana, étudiante turkmène faisant des études en Chine espère voir intensifier la coopération entre la Chine et le Turkménistan  Ok

Parce qu’ils y aspirent, ils viennent en Chine. Du fait de leur rêve, ils choisissent d’y rester. Quand des étrangers « rencontrent la Chine », que se produit-il quand les étincelles se rejoignent ?

En 2022, China Media Group New Radio a lancé une série d’émissions spéciales intitulée « Rencontrer la Chine » qui consiste à écouter des dialogues d’amis étrangers avec la Chine.

Âgée de 21 ans, Beshimova Svetlana est originaire de Turkmenabat, petite ville située au nord-est du Turkménistan. Elle est étudiante en 3e année en économie et commerce internationale à l’Université polytechnique de Beijing.

Quelles sont les nouvelles expériences qu’elle a vécues après avoir habité en Chine il y a plus de trois ans. Quelles sont ses impressions sur la Chine ? Quelles sont ses attentes quant à la coopération entre la Chine et le Turkménistan ?

Aujourd'hui, suivons l'histoire de la "rencontre avec la Chine" de Beshimova Svetlana avec notre reporter Zhu Wanling de China Media Group New Radio.

“J’ai passé la fête du nouvel an à Harbin. Je voulais toujours me rendre à Harbin, puisque je sais que le monde de neige à Harbin est très beau. Au Turkménistan, l'hiver est relativement froid, mais en général, il ne neige pas, en particulier dans la région où j’habite. ”

Beshimova Svetlana a partagé avec notre reporter de ce qu’elle a ressenti lors de ses dernières vacances du nouvel an à Harbin. Tout en écoutant le chinois qu’elle parle couramment, il est difficile d’imaginer que cette jeune fille turkmène a commencé à apprendre cette langue il y a seulement un peu plus de trois ans.

“Lorsque je suis arrivée, je ne comprenais rien, j'étais même incapable de dire ‘merci, bonjour’. À l’époque, chaque jour, après les cours, de retour au dortoir, j’apprenais seule le chinois pendant environ quatre ou six heures. J’ai beaucoup apprécié ce processus. Je m’intéresse vraiment au chinois, c’est pour ça que je trouve qu’il est de plus en plus facile d’en apprendre. ”

Le père de Beshimova Svetlana travaillait comme ingénieur en sécurité pour une entreprise locale d'énergie chinoise. Il avait étudié le chinois à Beijing. C'est son influence qui a amené Beshimova Svetlana à venir étudier en Chine.

“Mes parents pensent que l’éducation en Chine est la meilleure. À vrai dire, à l’époque, nous avons également pensé à la Russie, les États-Unis, l’Europe ou la Chine. Mais mon père a dit que nous choisirions certainement la Chine, puisque l’avenir était en Chine et que tout le monde parlerait chinois à l’avenir. En raison de son travail, mon père est venu à Beijing et il est venu ici pour apprendre le chinois aussi. Mais son chinois n'est probablement pas aussi bon que le mien maintenant. ”

En septembre 2020, après une année de cours de chinois, Beshimova Svetlana a officiellement commencé ses études du premier cycle à l’Université polytechnique de Beijing. À Beijing, Beshimova Svetlana a vécu de multiples expériences nouvelles.

“J'ai pris le métro pour la première fois en Chine. Comme notre population est réduite, il n'y a pas de métro dans notre pays. La première fois que j'ai pris le TGV, c’était pour aller à Tianjin. C’était vraiment rapide. Je prenais tout le temps des photos, parce que la vitesse était affichée dans le wagon. J'envoyais les photos à ma mère et je lui disais 'regarde, c'est tellement rapide ici, je peux aller d'une ville à l'autre en moins d'une heure'.”

En plus de la variété de nouvelles expériences, Beshimova Svetlana a également ressenti la chaleur et la gentillesse des Chinois.

“À mon arrivée en Chine, mon niveau de chinois n’était pas idéal. Je devais être courageuse pour interroger les autres dans beaucoup de domaines et je ne savais pas s’ils allaient me répondre ou non. Mais, chaque fois, ils m’expliquaient poliment jusqu’à ce que je comprenne. Je me suis rendue compte d'une chose : que ce soit mes camarades de classe, mon professeur ou des inconnus, ils étaient tous très polis. ”

C’est pendant ses vacances d’hiver que Beshimova Svetlana a acquis un nouveau savoir-faire, elle a fait le premier stage de sa vie en tant qu'assistante de projet au Secrétariat de l’Organisation pour la prévention et le règlement des litiges commerciaux internationaux.

Le siège de cette organisation se trouve à Beijing, là, où elle pourra mettre en valeur ses priorités de la maîtrise de langue, étant donné qu’elle est capable de parler chinois, turkmène et russe. Elle pourra servir de pont entre cette organisation et des membres de l’unité en Asie centrale et dans d’autres régions.

“Je ressens mon importance, parce qu’à l’université, mon professeur me disait ‘tu parles bien chinois et tu es excellente’, je croyais que mon professeur essayait de renforcer ma confiance. Mais maintenant, mes collègues me disent aussi que je suis peut-être la meilleure stagiaire qu’ils ont jamais eue. Je ris tout le temps ces derniers jours, je ne crois pas que je suis excellente.” 、

En parlant de l’avenir, Beshimova Svetlana a indiqué qu’elle continuera ses études de maîtrise en Chine après avoir obtenu son diplôme de premier cycle afin de renforcer ses liens avec le pays.