Dans notre émission tour du monde d’aujourd’hui, on va rencontrer tout d’abord, Ahimsa Campos-Arceiz, écologiste espagnol: il espère explorer en commun avec ses amis chinois la voie vers la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature.

Ensuite, on va faire un tour dans le monde entier pour découvrir ce qui s’est passé récemment. 

Dans la 3ème et dernière partie de cette émission, je vous propose d’apprendre le chinois avec nous.

Ahimsa Campos-Arceiz, écologiste espagnol: il espère explorer en commun avec ses amis chinois la voie vers la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature           

Parce qu’ils y aspirent, ils viennent en Chine. Du fait de leur rêve, ils choisissent d’y rester. Quand des étrangers « rencontrent la Chine », quels en seront les effets ?

En 2022, China Media Group News Radio a lancé une série d’émissions spéciales intitulée « Rencontrer la Chine » qui consiste à recueillir les récits d’amis étrangers de la Chine. 

Ahimsa Campos-Arceiz est un écologiste venu d’Espagne. En 2006, il est arrivé pour la première fois à Xishuang Banna dans la province du Yunnan pour effectuer des recherches. 14 ans plus tard, lorsqu’il est revenu ici, il a été profondément attiré par le changement intervenu et a décidé d’y rester. Qu’est-ce qui l'attire vraiment ?

Cette année marque le 50ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et l’Espagne. Aujourd'hui, suivons l'histoire de la "rencontre avec la Chine" d’Ahimsa Campos-Arceiz avec notre journaliste Wang Yiming de China Media Group News Radio. 

Ici, c’est le Jardin botanique tropical relevant de l’Académie des Sciences de Chine, situé dans le bourg Menglun du district Mengla du département Xishuang Banna de la province du Yunnan. Pendant les quatre saisons de l’année, on voit des arbres luxuriants et des herbes verdoyantes dans le jardin botanique. Depuis trois ans, Ahimsa travaille toujours ici. 

“ Je mène une vie très simple, je me lève tôt le matin, puis je vais au bureau. J’habite dans le jardin botanique, mon déplacement quotidien est très agréable. Il me suffit de marcher ou de prendre le vélo pour me rendre de mon appartement au bureau.

Il n’existe pas d’autre endroit comme celui-ci dans le monde entier, tu peux vivre dans la nature en même temps que de posséder de nombreuses installations destinées à la recherche scientifique. ” 

En fait, ce n’est pas la première fois qu’Ahimsa vient en Chine. C’était en 2006 qu’il a noué un lien avec la Chine et avec le Yunnan. A l’époque, il est venu à Xishuang Banna et a terminé son mémoire de doctorat. Par rapport à la situation il y a une dizaine d’années, le changement survenu ici l’étonne. 

“ Lorsque je suis arrivé ici pour la première fois, le centre de recherche était tout petit, les installations de recherche, les laboratoires ainsi que les infrastructures étaient limités. Mais maintenant, tout a changé. En particulier des jeunes chercheurs, ils ont reçu une bonne éducation, parlent couramment l’anglais, mieux que moi, ils sont internationalisés. ”

La recherche d’Ahimsa se concentre sur les comportements de grands animaux et leurs états ainsi que leurs relations avec les êtres humains. En 2021, les éléphants d’Asie sont montés au nord et sont retournés au sud, cet événement a attiré l’attention et les regards de la planète.

A ce moment-là, 17 éléphants d’Asie avaient fait irruption dans le jardin botanique de Xishuang Banna où Ahimsa travaille. Quant à lui, il a été témoin du processus de règlement de cette crise.

Selon Ahimsa, c’est grâce au gouvernement et aux habitants locaux qui ont adopté une attitude active en vue de protéger les éléphants d’Asie, que cette crise intervenue brusquement a pu être réglée. 

“ Le fait que le gouvernement local a dépensé, a investi, a déployé des efforts m’ont beaucoup impressionné. Lors de leur séjour qui a duré cinq semaines ici, c’était quasiment une crise.

On dénombre près 14 000 espèces de plantes rares dans le jardin botanique, nous avons également beaucoup de touristes, d’étudiants et de personnels, du coup, c’était très dangereux, mais, on a réagi de façon rapide et efficace.

Bien que nous n’ayons pas d’expériences s’y rapportant auparavant, le jardin botanique a établi des enclos au bout de deux jours. Nous avons surveillé 2047 fois les éléphants d’Asie, envoyé plusieurs groupes de recherche.

On a consacré du personnel, du temps, des ressources, y compris des drones, pour suivre le retrait des éléphants d’Asie. Depuis lors, nous sommes devenus le premier jardin botanique capable d’accueillir des éléphants sauvages. ”

Cette année, ça fait 3 ans qu’Ahimsa habite en Chine. Il se réjouit de sa vie d’ici en raison de l’environnement naturel et des aspects humains de Xishuang banna. 

“ Les plats chinois sont excellents, j’apprécie en particulier la cuisine de l’ethnie Dai. Nous avons de très bon mets, les gens sont accueillants, gentils et hospitaliers.

J’habite dans le village de l’ethnie Dai et j’achète toutes sortes de mets délicieux et des fruits chez mon voisin de l’ethnie Dai. Le fait d’interagir avec des gens de différentes cultures m’a beaucoup attiré. ”

Pour Ahimsa, actuellement, son travail et sa vie en Chine ont atteint un heureux équilibre. 

“ J’espère rester ici au moins 8 ou 10 ans, comme ça, nous pourrons former des étudiants de plusieurs générations et constater des résultats à long terme, au lieu de résultats à court terme lors de notre travail.

Il faudra avoir un cycle de 8 ou 10 ans pour mener ces recherches. Une fois que ces recherches seront accumulées, nous pouvons voir les bons côtés des recherches à long terme.