La prévention des risques et la coopération ne sont pas opposées, a déclaré le Premier ministre chinois Li Qiang, lundi à Berlin.
S'exprimant lors d'un séminaire avec des représentants du monde des affaires allemand, M. Li a indiqué que les entreprises devraient reprendre le contrôle en termes de prévention des risques.
Il est compréhensible que toutes les parties aient leurs propres préoccupations en matière de sécurité, a noté M. Li, ajoutant que ce qui est important, c'est de définir et de se prémunir raisonnablement contre les risques.
Si les risques ne sont pas gérés correctement et qu'ils sont amplifiés, des problèmes de plus en plus importants ne feront que se créer, a fait remarquer le Premier ministre chinois, affirmant que les entreprises, qui ont le sens du risque le plus direct et le plus aigu, savent comment les éviter et y répondre.
En revanche, a-t-il souligné, l'absence de coopération est le plus grand risque et l'incapacité à se développer est la plus grande insécurité.
Par ailleurs, a dit M. Li, avec la mondialisation économique, l'économie mondiale est devenue interconnectée, ce qui implique une vision dialectique de la dépendance, ce qui signifie qu'il faut éviter d'exagérer le degré de dépendance, voire de simplement assimiler l'interdépendance à l'insécurité.
Evoquant certains problèmes spécifiques, le Premier ministre chinois a exhorté toutes les parties à les analyser en détail, à les prévenir ensemble et à y répondre conjointement par la consultation et la coopération.
