Des analystes ont averti que les Etats-Unis pourraient se diriger vers une violence politique généralisée, a rapporté le journal britannique The Guardian.
Les partisans de l'ancien président américain Donald Trump ont envahi le Capitole le 6 janvier 2021 pour tenter d'empêcher le Congrès de certifier les résultats des élections présidentielles de 2020 et, selon le journal, bien que les groupes extrémistes subissent une pression renouvelée, la menace qu'ils représentent n'a pas pour autant disparu.
Ainsi, selon un éditorial du Guardian publié vendredi dernier, quelques minutes à peine après l'inculpation de Donald Trump au début du mois, des menaces et même des appels à la guerre civile se sont multipliés sur les plateformes de médias sociaux utilisées par ses partisans.
Et la rhétorique violente ne vient pas seulement de la base. Kari Lake, une Républicaine de l'Arizona, a averti que "pour arriver au président Trump, vous allez devoir passer par moi, et vous allez devoir le faire aussi avec 75 millions d'Américains comme moi... La plupart d'entre nous sont titulaires d'une carte de membre de la NRA (National Rifle Association)".
Aux Etats-Unis, l'augmentation des menaces et de la violence politique ces dernières années est indéniable. L'année dernière, des recherches ont par ailleurs révélé que plus de deux Américains sur cinq pensaient qu'une guerre civile était au moins quelque peu probable au cours de la prochaine décennie.
