La présidente de la République du Honduras, Xiomara Castro, est en visite d’État en Chine du 9 au 14 juin 2023. Durant cette visite, les deux parties ont signé 17 mémorandums d’entente sur la coopération dans divers domaines. Les médias honduriens y voient « une nouvelle phase historique inaugurée ».

Le Honduras est un pays important en Amérique centrale et un « nouvel ami » de la Chine. Le 26 mars de cette année, la Chine et le Honduras ont établi des relations diplomatiques sur la base du principe d’une seule Chine. Ce qui fait du Honduras le 182e pays avec lequel la Chine a établi des relations diplomatiques.

La visite de la présidente Xiomara Castro est intervenue moins de trois mois après l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Honduras, ce qui reflète pleinement la forte volonté des deux parties de développer leurs relations. Le ministre hondurien des Affaires étrangères, Eduardo Enrique Reina, a déclaré que les relations entre le Honduras et la Chine, tel un « arbre vigoureux », se développent rapidement et donnent des résultats encourageants.

La Chine et le Honduras ont établi des relations diplomatiques depuis peu, mais elles filent sur une voie rapide. Selon les statistiques des douanes chinoises, au cours des quatre premiers mois de l’année en cours, les importations chinoises en provenance du Honduras ont affiché une augmentation de 206 % en glissement annuel. En particulier, depuis l’établissement des relations diplomatiques, le volume des échanges commerciaux bilatéraux a monté en flèche.

Au cours de la visite de la présidente Xiomara Castro en Chine, la partie hondurienne a officiellement présenté une demande d’adhésion à la Nouvelle banque de développement. Les deux parties ont convenu de lancer des négociations sur un accord de libre-échange dès que possible, avant de signer un mémorandum d’entente sur la construction conjointe de « la Ceinture et la Route », et publier une déclaration conjointe …  De nombreux plans élaborés pour le développement des relations bilatérales seront rapidement convertis en une coopération concrète dans les domaines de l’économie, du commerce et des échanges humains et d’autres domaines, ce qui favorisera le développement commun et apportera davantage de bénéfices aux peuples des deux pays.

Les milieux d’affaires honduriens sont convaincus que les crevettes blanches, les melons et le café, spécialités du pays, seront bien accueillis sur le marché chinois. Dans le même temps, la partie hondurienne invite les entreprises chinoises à investir au Honduras et à participer au développement économique du pays.

Le Honduras a une forte dynamique endogène pour approfondir sa coopération avec la Chine. « Je viens en Chine avec les attentes du peuple hondurien », a confié la présidente hondurienne. Le Honduras, dont le niveau de développement économique et social est relativement faible en Amérique latine, est désireux de coopérer avec la Chine dans des domaines tels que les infrastructures, l’exploitation de l’énergie et des minéraux, ainsi que la culture agricole, afin de promouvoir la restructuration industrielle, l’industrialisation et le bien-être de la population.

Le Honduras a été exploité pendant des siècles dans ses relations avec son « voisin du nord » et a ressenti un fort sentiment d’inégalité. La Chine, en revanche, insiste sur l’égalité de tous les pays, indépendamment de leur taille, de leur puissance ou de leur richesse. Elle poursuit le principe d’amples consultations, d’efforts conjugués et de bénéfices partagés dans la coopération et ne l’assortit d’aucune condition politique. Ce qui fait sentir au Honduras ce qu’est un « véritable ami ».

Lors de sa visite en Chine, la présidente Xiomara Castro a salué le concept de communauté de destin pour l’humanité, l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale, tout en exprimant la volonté d’y participer activement.

La Chine et le Honduras sont tous deux des pays en développement. Le fait qu’ils approfondissent la coopération et soutiennent le véritable multilatéralisme, favorisera la coopération entre la Chine et l’Amérique latine et permettra de mieux sauvegarder les intérêts communs des pays en développement ainsi que l’équité et la justice internationales.

Les divers milieux du Honduras attendent beaucoup de la future coopération sino-hondurienne. De nombreux membres d’une délégation hondurienne qui s’est rendue en Chine il y a peu ont exprimé leur volonté d’être toujours de bons amis du peuple chinois.

Sur la base du principe d’une seule Chine, la Chine développera sans relâche les relations amicales avec le Honduras et soutiendra fermement le développement économique et social du Honduras. Davantage de résultats tangibles de la coopération viendront corroborer le fait que l’établissement des relations diplomatiques Chine-Honduras soit bénéfique dans le présent et à long terme.