La Chine a publié mardi 19 avril les données de son économie nationale pour le premier trimestre 2023. D’après les premières statistiques, le PIB au premier trimestre s’est élevé à 28.499,7 milliards de RMB, en hausse de 4,5 % en glissement annuel à prix constants.
Quelques chiffres plus spécifiques : une augmentation de 3,0 % de la valeur ajoutée des grandes entreprises industrielles en glissement annuel ; une hausse de 5,1 % des investissements en biens immobiliers en glissement annuel ; une croissance de 5,8 % du montant total des ventes au détail des articles de consommation en glissement annuel ; et une augmentation de 4,8 % du volume global de l’import-export des marchandises en glissement annuel.
« La croissance du PIB chinois au premier trimestre a dépassé les anticipations » « L’économie chinoise a accéléré sa reprise » « L’économie chinoise a pris un bon départ »... Autant de commentaires des médias étrangers viennent justifier qu’il s’agit d’un « bilan trimestriel » brillant qui démontre la force de l’économie chinoise.
Depuis le début de l’année, alors que l’inflation élevée se poursuivait, les États-Unis et l’Europe, ont continuellement resserré leur politique monétaire. Récemment, certaines banques américaines et européennes ont même connu des crises de liquidités. S’y ajoutent les risques géopolitiques et la montée de l’unilatéralisme et du protectionnisme. Par conséquent, l’économie mondiale fonctionne dans une instabilité accrue.
Compte tenu de ce contexte, les performances économiques de la Chine au premier trimestre ont été chèrement acquises. Le Wall Street Journal estime que la reprise économique de la Chine stimulera l’économie mondiale à l’heure où les États-Unis et l’Europe connaissent un ralentissement économique.
Le bon démarrage de l’économie chinoise au cours du premier trimestre est le résultat des efforts conjugués de tout le pays. Depuis le début de l’année, les collectivités locales chinoises ont fait tout leur possible pour encourager l’amélioration globale des performances économiques. Diverses mesures visant à stabiliser la croissance, l’emploi et les prix ont contribué à la reprise économique.
Le rebond rapide de la consommation a été l’un des points forts de l’économie chinoise au premier trimestre. Selon les statistiques, la contribution de la consommation finale à la croissance économique a atteint 66,6 % au premier trimestre, ce qui représente un net rebond par rapport à l’ensemble de l’année dernière.
En outre, au premier trimestre, les investissements dans le secteur manufacturier ont augmenté de 7 % en glissement annuel, ce qui est nettement plus rapide que l’ensemble des investissements. Plus précisément, les investissements dans le secteur manufacturier de haute technologie ont augmenté de 15,2 %. La production de véhicules à énergie nouvelle et de cellules solaires a augmenté respectivement de 22,5 % et de 53,2 %. Cela montre que la dynamique à la montée en gamme de l’économie chinoise se poursuit et que les nouveaux moteurs de croissance continuent de progresser.
Dans le même temps, les efforts chinois visant à promouvoir une ouverture de haut niveau ont dynamisé la croissance économique. L’optimisation par la Chine de sa réponse à la COVID a facilité la mobilité humaine entre le pays et l’étranger. Nombreux sont des dirigeants d’entreprises étrangères venus en Chine pour discuter de la coopération et promouvoir les investissements dans le pays.
Il convient également de mentionner le « baromètre économique » du commerce extérieur. Au cours du premier trimestre, le volume global de l’import-export des marchandises de la Chine a atteint 9.890 milliards de RMB, soit une hausse de 4,8 % en glissement annuel. En mars, les exportations ont augmenté de 23,4 % en glissement annuel en RMB et de 14,8 % en USD, une performance exceptionnelle qui a considérablement contribué à la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales.
Selon Bloomberg, la croissance inattendue des exportations chinoises au premier trimestre était le signe d’une amélioration de l’économie. La directrice générale du FMI estime que la contribution de la Chine à la croissance économique mondiale atteindra environ un tiers cette année.
L’environnement international actuel reste complexe et volatile. Or, les fondamentaux de l’économie chinoise restent favorables, avec une dynamique endogène accrue de la croissance économique. Raison pour laquelle de nombreuses multinationales pensent qu’investir en Chine et s’y implanter est un choix pour un avenir meilleur.