​Commentaire : Pour certains pays qui discriminent les touristes chinois, le jeu n’en vaut pas la chandelle
xinhua 2023-01-19 14:53:03

Après l’entrée de la Chine dans une nouvelle étape de prévention et de contrôle de l'épidémie de la Covid-19, la mobilité entre le pays et le reste du monde est devenue plus pratique, et la communauté internationale s'en félicite généralement.  A l’exemple du vice-Premier ministre thaïlandais et des autres hauts responsables, qui se sont rendus à l'aéroport international de Bangkok pour accueillir des touristes chinois, ce qui a été rapporté largement par des médias.

Mais, certains pays, contrairement à la science et à la réalité, ont adopté des restrictions d'entrée discriminatoires envers les touristes chinois, ajoutant des obstacles à la coopération mondiale dans la lutte contre l'épidémie.

La réponse réciproque de la Chine, basée sur la situation réelle, n'est pas seulement pour sauvegarder les droits et intérêts légitimes de ses propres citoyens, mais aussi pour assurer un environnement nécessaire au maintien des échanges et coopérations normaux entre pays.

Parmi des pays qui pratiquent ces mesures discriminatoires envers les touristes chinois, les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud en sont les représentants. Les États-Unis ont adopté des mesures restrictives à l'entrée des touristes chinois depuis le 5 janvier.  Le Japon a mis en place de nouvelles exigences de prévention des épidémies pour les passagers en provenance de la Chine depuis le 8 janvier et la Corée du Sud a annoncé qu'elle suspendrait la délivrance de visas de visite de courte durée aux citoyens chinois du 2 au 31 janvier, en stoppant également le plan d'augmentation des vols en provenance de la Chine.

Du point de vue de la logique, le Japon, la Corée du Sud et la Chine sont des voisins proches avec des liens économiques étroits.  De ce fait, ils n’ont aucune raison de ne pas saluer la reprise des échanges normaux de personnel avec la Chine.  Cependant, en tant que principaux alliés des États-Unis en Asie, ce n'est probablement pas par hasard qu'ils ont adopté des mesures restrictives à l'encontre des touristes chinois, alors que les États-Unis intensifient leur soi-disant «Indo-Pacifique stratégie ». Les excuses qu'ils avancent sur la « prévention scientifique des épidémies » et la « protection de la population » ne peuvent pas résister à un examen minutieux.

Tout d'abord, au cours des trois dernières années, la Chine, en adoptant des mesures strictes de prévention des épidémies, a non seulement maintenu le nombre de cas dans le pays à un niveau extrêmement bas, mais également contribué à empêcher la propagation mondiale de la Covid-19.  Ces mesures pertinentes de prévention de l'épidémie traitaient de manière égale les ressortissants chinois et étrangers.  Et il n'y a aucune discrimination contre qui que ce soit.

Depuis le 8 janvier, la Chine a optimisé et ajusté sa politique antiépidémique.  Bien que l'exigence de test d'acide nucléique pour les personnes entrant en Chine soit maintenue 48 heures avant le voyage, elle est toujours ouverte à tous les touristes à destination de la Chine sans aucune discrimination.

Deuxièmement, depuis décembre 2022, avec la transition de la politique chinoise de prévention des épidémies, le nombre de personnes infectées a inévitablement augmenté à court terme, mais la situation épidémique demeure généralement contrôlable.  À l'heure actuelle, de nombreuses régions chinoises ont passé le pic de l'épidémie en douceur, et la vie et le travail reprennent progressivement à la normale.  Des personnalités de la communauté internationale de la santé ont souligné que la souche actuellement répandue en Chine s'était déjà propagée dans le monde auparavant.

En fait, quel risque l'arrivée de touristes chinois apportera-t-elle au Japon et à la Corée du Sud ? Leurs décideurs politiques le savent bien.  Selon les données publiées par le ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être du Japon, en une semaine jusqu’au 12 janvier, le taux positif de passagers en provenance de la Chine était de 3 %.  Selon l'agence de presse Yonhap, à partir du 5 janvier, le taux positif de résidents chinois de courte durée entrant en Corée du Sud a continué à baisser.  Le chiffre était de 5,5 % le 9 janvier.  Les médias coréens ont admis que « c'est principalement parce que le nombre de cas confirmés en Chine a baissé. »  Selon l'analyse du département sud-coréen de prévention des épidémies, le coronavirus détecté dans les cas confirmés en provenance de Chine n'a pas la principale souche XBB.1.5 actuellement répandue aux États-Unis.

On peut constater que si le Japon et la Corée du Sud veulent vraiment empêcher strictement l'épidémie, la chose la plus importante à laquelle ils doivent faire attention est la souche XBB.1.5, qui se propage au plus vite aux États-Unis.  À l'heure actuelle, le Japon et la Corée du Sud ont détecté plusieurs cas d'infection par XBB.1.5.  Dans ces circonstances, ils se sont trompés de « cible » en imposant des restrictions à l'entrée aux touristes chinois. Combien de facteurs politiques sont impliqués dans cela ? De plus, dans le contexte de ralentissement économique mondial actuel, imposer des restrictions à l'entrée aux touristes chinois entraînera inévitablement des pertes pour le secteur touristique et les affaires commerciales du pays, ce qui n'est en aucun cas une approche judicieuse.

La Chine, le Japon et la Corée du Sud constituent de proches voisins. Et ces trois dernières années, il y a eu de bonnes histoires d'union pour lutter contre l'épidémie.  La question actuelle des restrictions d'entrée est regrettable, mais la responsabilité n'incombe pas à la Chine. Face à la nouvelle situation de l'épidémie, le Japon, la Corée du Sud et d'autres pays doivent respecter la science, annuler au plus vite les mesures restrictives discriminatoires à l'encontre des Chinois et reprendre les échanges normaux de personnel.

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