Le département américain du Trésor a annoncé jeudi des sanctions contre des responsables iraniens pour leur rôle dans la fermeture de l'accès à Internet dans le pays et l'adoption d'autres mesures "violentes" visant à réprimer les manifestations en cours, déclenchées par la mort d'une jeune fille.
Selon le communiqué du département du Trésor, sept hauts responsables iraniens ont été désignés par le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du département du Trésor pour faire l'objet de sanctions, dont le ministre de l'Intérieur Ahmad Vahidi, le ministre des Communications Eisa Zarepour, ainsi que cinq responsables de la haute direction des services de sécurité iraniens.
"A la suite de l'action d'aujourd'hui, tous les biens et intérêts de ces personnes qui se trouvent aux Etats-Unis ou qui sont en possession ou sous le contrôle de personnes américaines doivent être bloqués et signalés à l'OFAC", précise le communiqué.
"En outre, toutes les entités détenues, directement ou indirectement, à 50 % ou plus par une ou plusieurs personnes faisant l'objet de sanctions sont également bloquées", ajoute le communiqué.
Les sanctions américaines sont intervenues à la suite de la mort le mois dernier de Mahsa Amini, une jeune Iranienne de 22 ans décédée alors qu'elle était détenue par la police des mœurs iranienne, qui affirmait qu'elle n'avait pas correctement porté le foulard islamique, connu sous le nom de hijab.
