Le 5 septembre, le Centre national chinois d’intervention d’urgence contre les virus informatiques (CVERC) et la société de cybersécurité 360 ont respectivement publié des rapports d’enquête sur les cyberattaques contre l’Université polytechnique du Nord-Ouest de la Chine.
Selon les rapports d’enquête, le Bureau des opérations d’accès sur mesure (TAO), affilié à la National Security Agency (NSA) des États-Unis, a utilisé 41 cyber-armes spécialisées pour lancer des opérations de cyber-vol plus de 1 000 fois contre l’Université polytechnique du Nord-Ouest et a volé des données techniques essentielles. L’enquête a également révélé qu’au fil des ans, le TAO avait lancé des cyberattaques contre les entreprises de premier plan dans divers secteurs, des départements gouvernementaux, des universités, des établissements médicaux et des institutions de recherche scientifique chinois, prenant le contrôle des équipements de réseau concernés et voler probablement des données de grande valeur. Il a également procédé à une surveillance vocale sans distinction des utilisateurs de téléphones portables chinois, leur a volé illégalement des messages texte et a procédé à leur localisation sans fil.
Les deux rapports montrent une chaîne de preuves claire et complète impliquant 13 personnes aux États-Unis qui ont directement lancé des cyberattaques contre la Chine, et plus de 60 contrats et plus de 170 documents numériques signés avec des opérateurs de télécommunications américains pour construire un environnement pour les cyberattaques. Les preuves démontrent au monde entier les actes méprisables de la NSA dans le cyberespace, en mettant à nu les manœuvres sournoises du gouvernement américain de se livrer à un cyber-vol à grande échelle, et en révélant son vrai visage en tant que « victime ».
Depuis 2013, le gouvernement américain a systématiquement sali la Chine au sujet de la cybersécurité. Il a accusé calomnieusement le gouvernement chinois d’avoir lancé des cyberattaques directes ou indirectes contre les États-Unis ; a publié de faux rapports pour semer la confusion au sein de la communauté internationale ; et a tenté de présenter la Chine comme le « coupable » et les États-Unis comme la « victime ». Et ce, afin de créer des prétextes pour ses pratiques intimidantes contre la Chine dans le cyberespace et le secteur informatique.
Cependant, les mensonges ne peuvent dissimuler les faits. Dans l’affaire PRISM, Edward Snowden a déjà présenté des preuves, révélant que le gouvernement américain avait largement surveillé les communications téléphoniques et Internet tant sur le plan national qu’international. En 2020, les agences chinoises ont capturé plus de 42 millions d’échantillons de programmes malveillants, 53 % des échantillons de programmes malveillants de source étrangère provenant des États-Unis ... Preuve que la Chine est la principale victime du cyber-vol américain.
Selon des informations rendues publiques, les États-Unis ont mené des écoutes téléphoniques à l’échelle mondiale, y compris chez leurs alliés. En juin 2021, la Danish Broadcasting Corporation a lancé un reportage spécial révélant que la NSA avait accédé à l’Internet danois par le biais des services de renseignement danois pour obtenir des données brutes afin d’espionner un certain nombre de dignitaires européens, dont Angela Merkel. L’hebdomadaire allemand Der Spiegel a rapporté que plus de 500 millions de données téléphoniques et Internet allemandes avaient été volées par la NSA. Le journal français Le Monde a rapporté que quelque 70 millions de données téléphoniques en France ont été volées par la NSA ... Preuves irrécusables ! La NSA, qui joue au voleur volé, est en réalité le plus grand pirate informatique du monde.
De nombreuses preuves montrent que les États-Unis sont un véritable empire de hackers, d’espionnage et de mise sur écoute. La cyber-hégémonie ne mènera pas à une « sécurité absolue », et le jeu du voleur criant au voleur ne fera que mettre à nu son crime. Tous les pays épris de paix dans le monde devraient agir pour résister à la cyber-hégémonie américaine afin de rendre le cyberespace propre.