​La « démocratie » de Nancy Pelosi, rien d’autre qu’un poison
RCI 2022-08-09 14:49:42

La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, s’est récemment rendue dans la région chinoise de Taïwan, déployant la bannière de la « démocratie ». Elle a affirmé qu’elle était là pour « soutenir la démocratie ». Mais la population de Taïwan y voit clair. Selon un média de Taïwan, un sondage Internet réalisé sur l’île a montré que plus de 75 % des habitants de l’île n’avaient « aucune confiance » dans le prétendu soutien de Nancy Pelosi à la « démocratie taïwanaise ». Certains sur l’île ont souligné que Nancy Pelosi était venue à Taïwan « pour ses propres intérêts, les intérêts de son parti politique et les intérêts des États-Unis ».
Les Américains eux-mêmes savent très bien ce dont il s’agit. Lors d’une conférence de presse de la Maison Blanche tenue le 5 août, un journaliste a demandé incisivement si Nancy Pelosi était responsable de la rupture des relations entre les États-Unis et la Chine, tandis qu’un autre journaliste a indiqué que la visite de Nancy Pelosi à Taïwan « conduirait à une escalade de la situation dans le détroit de Taïwan ». La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, avait beau chercher à tergiverser, il était clair que la réponse était oui. Les politiciens américains comme Nancy Pelosi sont entièrement responsables de l’atteinte à la souveraineté et aux intérêts de sécurité de la Chine, de la montée des tensions dans le détroit de Taïwan et de l’escalade du conflit entre la Chine et les États-Unis, et ils en paieront certainement le prix.
La visite de Nancy Pelosi à Taïwan n’est en aucun cas une défense de la « démocratie », mais plutôt une incitation à la division et un outrage à la démocratie. Qu’est-ce que la démocratie ? Au sens propre, c’est la maîtrise par le peuple de son propre destin. Sur la question de Taïwan, la position des plus de 1,4 milliard de Chinois est constante, à savoir : défendre résolument la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, et ne laisser aucun espace aux forces sécessionnistes pour l’« indépendance de Taïwan ». Si Nancy Pelosi défend vraiment la démocratie, elle devrait respecter la voix commune du peuple chinois, qui représente un cinquième de la population mondiale. En faisant le contraire, Nancy Pelosi s’est mise à l’opposé de la démocratie.
Nombreux sont les exemples d’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures d’autres pays au nom de la démocratie. Au fil des ans, de l’Asie centrale à l’Afrique du Nord, de l’Europe de l’Est à l’Amérique latine, le feu pervers de la « démocratie à l’américaine » a tout dévasté, partout où il est passé.
Lorsque Nancy Pelosi et ses semblables cherchent à colporter la « démocratie » à d’autres pays et régions, ont-ils jamais regardé la situation aux États-Unis ? Les fusillades sans fin, l’épidémie prolongée de COVID-19, l’aggravation de la discrimination raciale ...... sont autant de signes de l’hypocrisie et de l’insensibilité de la « démocratie à l’américaine » et de l’effondrement de la réputation de la « démocratie à l’américaine ».
La bannière de la « démocratie à l’américaine » est déjà criblée de trous, et la « démocratie » soigneusement emballée par les États-Unis a depuis longtemps été démasquée. Les politiciens américains qui recherchent leurs intérêts égoïstes sous le prétexte de la démocratie finiront par être punis par le peuple américain et la communauté internationale. L’expert italien en questions internationales Fabio Massimo Parenti a souligné que les États-Unis et les autorités taïwanaises utilisent la démocratie comme couverture pour mener des actions qui nuisent à la démocratie, et que leurs actions sapent les conditions les plus fondamentales de la coexistence pacifique des nations.
Ces derniers jours, les contre-mesures légitimes de la Chine ont reçu un large soutien de la communauté internationale. Ces contre-mesures constituent non seulement un avertissement sévère aux provocateurs et une défense ferme de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, mais aussi une riposte résolue pour les pays et les régions qui sont profondément touchés par la « démocratie à l’américaine ». Plus de 170 pays et organisations internationales se sont exprimés pour condamner la visite de Nancy Pelosi à Taïwan. Ils ont réaffirmé leur adhésion au principe d’une seule Chine et leur soutien à la Chine dans la sauvegarde de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.
Il s’agit d’une lutte majeure entre hégémonie et contre-hégémonie, intervention et contre-intervention, division et contre-division. La « démocratie » de Nancy Pelosi est de moins en moins vendable.

 

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