Lors de la 50e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, qui se tient actuellement à Genève, au nom de près de 70 pays, le représentant de Cuba a prononcé un discours s’opposant à l’intervention dans les affaires intérieures chinoises sous prétexte de droits de l’homme ; par ailleurs, plus de 20 pays se sont exprimés individuellement en faveur de la Chine.
Rappelons que cette scène se répète à maintes reprises lors d’événements internationaux, dont le Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Près d’une centaine de pays ont manifesté leur soutien à la Chine par divers moyens, cela prouve que la communauté internationale, notamment les pays en développement, se montrent lucides en matière de situation des droits de l’homme en Chine. Ces pays connaissent parfaitement le deux pois deux mesures des États-Unis et des pays occidentaux sur le dossier des droits de l’homme et disent non à l’instrumentalisation des droits de l’homme visant à réprimer les adversaires. Ces voix de la justice qui résonnent lors du Conseil des droits de l’homme sont une riposte énergique contre le complot américain et occidental dans le but de « mener l’hégémonie au nom des droits de l’homme ».
Ces dernières années, les États-Unis considèrent la Chine comme son « plus grand adversaire stratégique », les dossiers liés au Xinjiang, à Hong Kong, au Tibet et à Taïwan servent donc d'approches visant à contenir la Chine que les politiciens américains et occidentaux utilisent fréquemment. Les États-Unis et l’Occident ont formé déjà une « chaîne industrielle de contrefaçon » complète sur le problème à l’égard du Xinjiang. Un soi-disant projet de loi sur la prévention du travail forcé des Ouïgours, élaboré à partir des mensonges, entrera en vigueur aux États-Unis la semaine prochaine. Le Parlement européen, quant à lui, a récemment approuvé une soi-disant résolution qui attaque sans aucun fondement la « situation des droits de l’homme » au Xinjiang.
Lors des précédentes sessions du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, la politique chinoise en matière d’administration du Xinjiang a été reconnue et soutenue par la communauté internationale, dont les pays musulmans. Comment ces pays musulmans pourraient-ils avoir la volonté de s’exprimer courageusement en faveur de la Chine, sans avoir clairement observé l’essentiel du dossier du Xinjiang qui est le problème de l’anti-terrorisme et de l’anti-séparatisme, ni avoir découvert qu’il n’existe pas de soi-disant « oppression » contre les musulmans ?
En mai dernier, la visite en Chine de Michelle Bachelet, haute-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, sur laquelle les États-Unis et pays occidentaux « comptaient beaucoup », n’a pas fourni de « preuves » à leurs calomnies, mais montre plutôt au monde les réalisations de la Chine dans la protection des droits de l’homme. Michelle Bachelet a souligné « qu'elle avait eu des discussions et des échanges sans restrictions ni supervision lors de sa visite en Chine », ce qui a directement contredit ce que l’Occident a qualifié « d’opacité » de cette visite. Plusieurs responsables américains ont même reconnu « qu’il n’y avait pas de problème au Xinjiang » et que la fabrication de mensonges avait pour but de salir et de contrer la Chine.
En fait, chacun le sait au plus profond de lui : lorsqu'il s'agit de mépriser et de bafouer les droits de l'homme, les États-Unis sont les premiers. De l'échec de la lutte contre l'épidémie, le nombre de morts a dépassé le million aux conflits raciaux sans fin et à la violence armée ; du déclenchement fréquent des guerres d'agression qui ont tué près d'un million de personnes et déplacé plusieurs dizaines de millions d’autres, aux prisons noires mis en place à l'étranger reflétant la « plus méprisable histoire des États-Unis à l’égard de la violation flagrante des droits de l’homme ». Comment un tel « agresseur des droits de l'homme » peut-il être qualifié pour parler de « droits de l'homme » ?
En avril, le représentant permanent de Cuba aux Nations unies, Pedro Luis Pedroso, a formulé une interrogation fatale : l’Assemblée générale de l’ONU passera-t-elle un jour une résolution qui demande la suspension du statut des États-Unis de membre du Conseil des droits de l’homme ? Quand les États-Unis condamnent la situation des droits de l’homme d’autres pays, la communauté internationale devait révéler leurs méfaits. Il vaut mieux que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU mette à l’ordre du jour l’enquête sur les droits de l’homme aux États-Unis.