Inutile d’exercer davantage de pressions sur la Chine

Reste à sortir de ce guêpier. Il est inutile de faire davantage de pressions sur la Chine.

D’abord, la Chine compte plus de 170 millions de personnes qualifiées de niveau d’enseignement supérieur. Aussi, la Chine occupe la deuxième position mondiale en termes d’investissements en recherches et développement et la première place du monde en nombre de demandes de brevets d’invention et de brevets accrédités. Il faut également noter que la Chine fait partie de la chaîne industrielle globale, où se croisent les intérêts de différents pays. Difficile donc dans ces conditions de voir l'hégémonisme américain de la science et technologie prendre le dessus sur l'innovation et le développement de la Chine.

Ensuite, l'attitude de la Chine à l'égard des consultations économiques et commerciales est ferme et cohérente. Pour la Chine, Il faut résoudre les conflits par le biais d'un dialogue égal, en tenant compte des préoccupations légitimes de chaque partie. Les États-Unis doivent donc traiter les entreprises chinoises de manière équitable sans se recourir aux pratiques des concurrences déloyales. Somme toute, la Chine se réserve le droit de se défendre en activant «la liste des entités non fiables» dans l’hypothèse où les droits et intérêts de ses entreprises seraient mis en mal.

La Chine et les États-Unis ont des intérêts tellement liés. Pas sûr qu’ils soient capables d’évoluer l’un sans l’autre. C’est pour cette raison que la coopération entre ces deux géants mondiaux reste le meilleur choix. Dans l’optique d’affrontement, ce sont les deux pays qui en sentiront le choc. C’est la vérité qui a été maintes fois prouvée par l’histoire et la réalité. A la veille de la rencontre au sommet à Osaka entre Xi et Trump, les équipes chinoise et américaine devraient faire preuve de sincérité dans la résolution de problèmes conformément au consensus, auquel les deux chefs d'État sont parvenus en Argentine et à l'esprit des récents appels. Exercer des pressions extrêmes sur la Chine ne constitue pas une solution efficace. Bien au contraire, les pressions américaines présentent des risques élevés des effets inverses.