La Chine critique le tribunal de Londres sur la question ouïghoure

La Chine a répondu à un soi-disant "tribunal populaire" qui s'ouvre vendredi à Londres pour examiner les allégations de violations des droits de l'homme au Xinjiang. Beijing a critiqué le tribunal comme n'étant ni légal ni crédible, citant les liens du tribunal avec des groupes anti-chinois promouvant le séparatisme au Xinjiang et ses témoins, dont les allégations de génocide qui ont déjà été discréditées par des observateurs internationaux et des diplomates.

Selon Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères : "En fait, ce pseudo-tribunal n'a rien à voir avec la loi. Il détourne complètement la fonction du tribunal pour s'engager dans une politique anti-chinoise et une manipulation de l'opinion publique. C'est un pur blasphème de la loi. Ce soi-disant tribunal a attiré un groupe de personnes qui font de la cause anti-Chine leur carrière et en vivent. Leur plus grand donateur est le Congrès mondial ouïghour qui prône le séparatisme au Xinjiang. Le président du tribunal Geoffrey Nice aurait été un espion de haut niveau pour le Royaume-Uni. Il est réputé pour ses poursuites abusives et ses liens étroits avec diverses forces anti-chinoises. Adrian Zenz et les soi-disant témoins experts de l'Australian Strategic Policy Institute sont parmi les invités à la cour. Ils répandent des mensonges sur le Xinjiang depuis longtemps. Les témoins comprennent également des interprètes qui ont fabriqué une histoire sur les persécutions. Nous avons déjà exposé leurs mensonges. Il est tout à fait concevable que la soi-disant audience menée par un tel groupe de gens ne soit rien de plus qu'une performance qui utilise la loi comme un jeu d'enfant. Cela ne fera que rendre le monde plus conscient du fait que les mensonges et des rumeurs liés au Xinjiang sont méprisables."