L'ONU marque ses 75 ans avec une assemblée générale virtuelle

Les États-Unis ont été parmi les premiers orateurs à prononcer une allocution lors de cette session virtuelle avec l'ambassadrice américaine parlant de la contribution du pays aux Nations Unies en tant que plus grand bailleur de fonds des programmes mis en œuvre par l'ONU. Mais aussi, l'ambassadrice a pris le temps de critiquer les lacunes de l'ONU, y compris ce qu'elle dit être un manque de transparence, une résistance à des réformes significatives ainsi que des vulnérabilités aux positions des régimes autocratiques et des dictatures. Or, les États-Unis se sont distanciés du travail de l'ONU sous l'administration Trump, quittant les agences de l'ONU comme le Conseil des droits de l'Homme et l'Organisation mondiale de la santé, mais abandonnant également les pactes internationaux comme l'Accord de Paris sur le changement climatique et l'accord sur le nucléaire iranien. Et cela a suscité des inquiétudes puisque le vide laissé par les États-Unis menace le multilatéralisme. Mais, en revanche, des pays européens comme l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni s'unissent pour soutenir la coopération internationale, mais aussi la Chine qui a réitéré son engagement en faveur du multilatéralisme.

Le président chinois Xi Jinping a fait quatre propositions sur le développement des Nations Unies et son rôle dans l'ère post-COVID-19.

L'ONU doit rester ferme pour la justice, respecter l'Etat de droit, promouvoir la coopération et se concentrer sur l'action réelle, a déclaré M. Xi lorsqu'il s'adressait par vidéo.

Dans le cadre de la coopération internationale et du principe du multilatéralisme, les Nations Unies s'empressent de tenir des réunions de haut niveau au cours de cette Assemblée générale portant notamment sur la protection de la biodiversité, la lutte contre le changement climatique, la promotion de l'égalité des sexes, la protection des droits des femmes mais aussi sur l'élimination des armes nucléaires.