Voyage de presse dans le Guangdong

Par EL MOUSSAOUI Ouidad

Tout avait commencé le 16 septembre 2019, date à laquelle je suis arrivée à l’aéroport de Guangzhou, pour une mission de 5 jours et une couverture médiatique dans le but de tourner quelques reportages ici dans ce pays qui est la Chine que je n’avais jamais visitée auparavant, sachant que je voyage beaucoup mais la Chine…

J’étais très impressionnée par le but de cette mission, c’est celui de découvrir comment ce pays a bel et bien entamé une stratégie de lutte contre la pauvreté de certaines catégories de personnes par le biais de la gastronomie. Ça m’a semblé une idée excentrique et unique. La région cantonaise était parmi les régions les plus ciblées pour lancer ce projet grâce à sa gastronomie bien réputée en Chine. Elle est dotée d’un institut culinaire pas très loin de Guangzhou, qui se trouve à Shunde que j’avais visité, où les apprentis sont nombreux et ont la chance d’être formés comme il le se doit. Ils apprennent des cours, ont des bourses, et font même l’internat, car la majorité de ces personnes viennent des départements très lointains, et vivent dans des conditions de vie défavorables. Leurs chefs cuisiniers transmettent tout leur savoir-faire pour une insertion totale dans la vie quotidienne.

Et pas très loin de Guangzhou, à 50 km aux environs, je suis partie voir un autre institut culinaire dans la ville de Jiangmen, où sont abrités des jeunes et des moins jeunes qui ont l’envie d’apprendre la cuisine cantonaise encadrés par des chefs cuisiniers. Parmis ceux-là, un jeune homme qui m’a beaucoup impressionnée.

Il a à peine 21 ans, est lauréat de cette école exerçant dans les meilleurs hôtels de la ville de Jiangmen. Aujourd’hui, il est en mesure de donner des cours dans cet institut. Il a fait de la gastronomie un art. Il sculpte tout ce qu’on peut imaginer! Il se réjouit de son expérience et de sa précieuse formation, j’ai aussi découvert les plats délicieux de cette cuisine cantonaise, que je ne connaissais pas du tout, en m’approchant plus de son histoire à travers un restaurant très célèbre dans la province, où le chef cuisinier tient absolument à continuer à apprendre aux désireux de gagner leur vie, les secrets, et la magie de la cuisine cantonaise. Je souhaiterais également que cette expérience provinciale devienne nationale pour une intégration totale des personnes nécessiteuses dans la vie économique, sociale et politique. Pourquoi pas!