La Grèce lance la construction d'un nouveau terminal de GNL pour renforcer l'indépendance énergétique de l'Europe

La Grèce a lancé mardi la construction de son premier terminal d'unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU) de gaz naturel liquéfié (GNL) à Alexandroupolis, dans le nord du pays.

Le projet, qui devrait être achevé et entrer en service au début de 2024, a été salué par les responsables de l'Union européenne (UE) comme une étape importante dans le renforcement de la sécurité et de l'indépendance énergétiques de l'Europe.

"Ce projet que nous inaugurons aujourd'hui envoie un signal clair : nous prenons notre destin en main", a déclaré le président du Conseil européen Charles Michel, s'exprimant lors de l'événement retransmis en direct par la chaîne de télévision nationale grecque ERT, soulignant que le nouveau terminal est un investissement géopolitique qui aidera l'Europe à diversifier ses importations de gaz et à éliminer progressivement sa dépendance aux combustibles fossiles russes à la suite de la crise entre l'Ukraine et la Russie.

"Au cours des 20 prochains mois, la Grèce sera en mesure de recevoir des quantités significatives et bien plus importantes de GNL. Les stations de GNL grecques pourront non seulement couvrir entièrement le marché national, mais aussi remplacer une partie importante de l'approvisionnement en gaz russe dans les Balkans", a de son côté noté le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, qui a également décrit le terminal comme une nouvelle passerelle énergétique pour la Grèce, les Balkans et l'Europe du Sud-Est.

Selon les données fournies par le gouvernement grec, le terminal, un élément clé du système de gaz naturel indépendant d'Alexandroupolis (INGS), aura une fois achevé une capacité annuelle de 5,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an.