Des experts étrangers plaident en faveur du multilatéralisme en amont du sommet du G20 à Osaka

2019-06-26 15:34:47
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Lors d’un forum international organisé le 25 juin à Osaka, en marge du 14ème Sommet du G20, des experts venant de pays du G20 ont plaidé en faveur du multilatéralisme.

Ces experts venant de France, du Royaume-Uni, du Japon, du Canada, d’Italie et d’Afrique du Sud, réunis à Osaka ont mené des discussions au sujet du maintien du multilatéralisme pour améliorer le système de gouvernance internationale.

John Kirton, directeur du Groupe de recherche sur le G20 à l’Université de Toronto, a indiqué que le système multilatéral était confronté actuellement à des difficultés. « L’important est de savoir comment reconstuire le mécanisme multilatéral », a-t-il affirmé. Il a souligné la nécessité de renforcer davantage l’ordre multilatéral et d’introduire la nouvelle sagesse. M. Kirton a déclaré qu’il faudrait faire en sorte que le sommet du G20 connaisse des succès en matière de gouvernance mondiale.

Pour sa part, Eiichi Shindo, professeur honoris causa à l’Université de Tsukuba, a noté que le protectionnisme tel que pratiqué par les Etats-Unis pesait sur la croissance économique mondiale. Il a, pour ce faire, appelé à préserver le libre-échange et à promouvoir la gouvernance mondiale. Aussi, a-t-il a suggéré de renforcer les interconnexions entre pays afin de créer de nouvelles perspectives pour le développement.

Olav Kjrven, directeur de la stratégie du Word Food Forum, a, quant à lui, déclaré qu’il y a nécessité de conjuguer des efforts face à la situation complexe. «Le multilatéral est nécessaire dans ce sens», a-t-il indiqué. M. Kjrven a également souligné l’importance de la gouvernance mondiale.

Ettore Greco, vice-président exécutif de l’Istituto Affari Internazionali, a fait part des risques auxquels s’expose actuellement l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il a appelé à accorder davantage d’attention aux pays en développement au sein de l’OMC.

David Monyae, directeur du Centre d’études Afrique-Chine de l’Université de Johannesbourg, a souligné l’importance de discuter de la coopération avec l’Afrique au sein du G20. «Les pratiques unilatérales risquent d’aggraver les problèmes auxquels l’Afrique est confrontée aujourd’hui», a affirmé M. Monyae, avant d’ajouter que le G20 doit unir les différents pays pour aider à résoudre ces problèmes.

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