Le sommet du G20 dit son soutien au commerce multilatéral et aux réformes de l'OMC
Le sommet du G20 s'est achevé samedi à Buenos Aires par une déclaration finale de ses membres disant soutenir le commerce multilatéral, tout en appelant à des réformes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
"Le commerce et les investissements internationaux sont d'importants moteurs de croissance, de productivité, d'innovation, de création d'emplois et de développement. Nous reconnaissons les apports faits en ce sens du commerce multilatéral", ont-ils déclaré dans leur communiqué final.
Cependant, "ce système ne satisfait pas entièrement ses objectifs et doit pouvoir être amélioré. Nous soutenons donc les réformes nécessaires de l'OMC pour améliorer son fonctionnement", ont-ils souligné, ajoutant qu'ils feront un point sur les progrès faits dans cette direction lors du prochain sommet.
Concernant le changement climatique, les pays signataires de l'Accord de Paris "réaffirment" que cet accord conclu en 2015 "est irréversible et s'engagent à sa mise en oeuvre totale", ajoute le communiqué final. Pour eux, cet accord reflète "les responsabilités communes mais différenciées et les capacités respectives".
Lors d'une conférence de presse après la clôture du sommet, le président argentin Mauricio Macri a abordé le volet commercial en déclarant : "Ce qui est proposé ici, c'est un commerce qui soit juste".
Sur le changement climatique, M. Macri a noté : "Nous avons convenu que chacun d'entre nous doit continuer de respecter son engagement à accorder un soutien ferme aux énergies renouvelables, un domaine dans lequel l'Argentine a massivement investi".
Pour l'hôte de ce sommet, "le G20 est un espace commun de dialogue et de travail collaboratif".
Réunis à Buenos Aires sous le thème "Bâtir un consensus pour un développement équitable et durable", les participants à ce sommet de deux jours ont discuté d'un large éventail de sujets tels que l'avenir du travail, les infrastructures pour le développement, la stabilité financière, le changement climatique et le commerce international, entre autres.