La mise en place d’auberges promeut un développement de qualité à Anji de la province du Zhejiang

RCI 2021-08-09 15:49:50
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La prospérité commune a des traits caractéristiques de notre époque à la chinoise. Récemment, le Comité central du Parti communiste chinois et le Conseil des Affaires d'État ont publié un « Avis sur le soutien au développement de haute qualité de la province du Zhejiang et la construction d'une zone pilote de prospérité commune ». Par la suite, le plan de mise en œuvre pertinent a été officiellement publié, proposant de prendre l'initiative d'établir essentiellement le mécanisme institutionnel et le cadre politique pour promouvoir la prospérité commune, et d’oeuvrer pour devenir un exemple au niveau provincial de réforme et d'exploration visant à promouvoir la prospérité commune. Récemment, un groupe de nos journalistes sont allés dans le Zhejiang, pour découvrir les concepts, les modèles et les pratiques avancés locaux, et décortiquer le secret de sa fortune. Aujourd'hui, ils sont arrivés dans l’un des districts du Zhejiang, à Anji, surnommé la contrée du bambou.

Dans la matinée, l’on fait cuire des oeufs pendant environ 8 minutes et cuit de la bouillie de riz à feu modéré. Après avoir pris son petit-déjeuner délicieux, on se repose sur un fauteuil à bascule à l’extérieur de la cour, respirant de l’air frais et contemplant le paysage de montagnes verdoyantes.

A Anji, dans le Zhejiang, de plus en plus de touristes choisissent de se détendre en se logeant dans des auberges, situés aux alentours des cours d’eaux limpides et des montagnes verdoyantes. Elles se développent rapidement comme les pousses de bambou après la pluie printanière. D’après Li Hongxia, patronne de l’auberge baptisée "Wuyou", cette année les clients de son auberge se suivent les uns après les autres et il leur est souvent difficile de réserver une chambre de ce gîte. Li Hongxia : « Je pense qu’avec une plus grande renommé de sites touristiques aux alentours, nous en profitons aussi. Parfois, tous les endroits où les voitures peuvent se garer sont occupés. Les voitures se rangent comme des écailles de tortues. »

L’auberge "Wuyou" situé dans la village de Shourong, dans le bourg de Tianzihu à Anji

Bénéficiant de ressources environnementales abondantes, le bourg de Tianzihu à Anji a lancé en 2018 de manière innovante une gestion associée de 20 villages administratifs, en fondant une société conjointe. Une telle approche permet de pleinement intégrer les ressources, les actifs et les fonds collectifs de ces villages, et de favoriser un aménagement global et une exploitation conformément aux règles du marché. La même année, cette société a concrétisé un projet de pistes de verre sur l’eau, qui a attiré des investissements avec des ressources à proximité telles que des réservoirs et des forêts de bambous. C’est ainsi qu’est né le site "Ville dans le ciel", particulièrement prisé par les locaux et les touristes.

Avec une grande réputation du bourg, de nombreux villageois qui étaient partis travailler ailleurs sont revenus chez eux à Anji pour créer leurs propres entreprises. Le couple Li Hongxia et son mari en font partie. Sun Aiyi, le mari de Li Hongxia, a parlé de la création de l’auberge "Wuyou". Il a expliqué que cette affaire pourrait permettre non seulement de s’enrichir eux-même, mais aussi d’inciter des villageois travaillant dans les secteurs en amont et en aval à faire fortune ensemble. Tout le monde partage ses méthodes et ses expériences pour mener à bien l’économie des auberges. Sui Aiyi a dit : « Nous savons combien de clients vont venir, et nous allons préparer pour eux des fruits de saison comme des pastèques, pêches et prunes. Si c’est la saison pour manger de la pastèque, nous en achetons auprès de cultivateurs de pastèque et ils s’occupent de la livrason ou nous en emportons sur la route. Nous offrons aussi à notre clientèle des raisins. Certains de nos clients achèteront également ces fruits. Ainsi, la plantation des fruits est stimulée, et un développement commun est réalisé. »

La réputation des auberges de Anji s'est répandue de bouche à oreille, et de plus en plus de touristes aux alentours sont venues ici. De belles montagnes et rivières, ainsi que de bons projets, donnent aux villages une nouvelle physionomie. Selon Ding Fengqin, une villageoise de 67 ans, elle ne s'inquiète plus pour la nourriture et l’habillement. Ses enfants et ses petits-fils viennent souvent lui rendre visite. Ayant pris la retraite, elle ne peut néanmoins rester inactive, en participant aux occupations quotidiennes d’une auberge où elle peut d’ailleurs bavarder avec des clients venus du quatre coins du pays. Elle a précisé : « Le village a beaucoup changé. Il y avait autrefois des bungalows couvert en tuile. Maintenant, ce sont des bâtiments aux grandes tuiles, avec 2 ou 3 étages et même 4 étages. Maintenant, les conditions de vie sont bien meilleures qu'auparavant. L’économie réalise une assez bonne performance ; nous produisons principalement du thé. En outre, les voisins vivent dans l’harmonie. L’environnement est par ailleurs bien aménagé, avec les routes propres et un meilleur reboisement. »

Dans le cadre du modèle dit "l’édification de la civilisation écologique plus la création de la prospérité communue", l'économie liée à l’exploitation des auberges est devenue un moteur important pour le développement de qualité de Anji.

Au fil des ans, le taux de couverture forestière et le taux de couverture végétale de Anji sont maintenus à plus de 71 %. La qualité de l'air s'améliore d'année en année. De plus, les taux de conformité de l’eau de surface, de l'eau potable et de l’eau transrégionale sont tous de 100 %.


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