Selon des experts, la promotion de l’interaction entre les circuits national et international joue un rôle considérable dans la construction de la nouvelle architecture de développement

RCI 2021-04-12 10:39:16
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Selon le rapport d’activité du gouvernement chinois, publié cette année, la croissance du PIB chinois serait d’environ 6%, c’est l’un des principaux objectifs du développement pour 2021. Plusieurs experts du centre d’échange économique international de Chine ont récemment indiqué que cet objectif reposait d’une part sur l’incertitude économique, d’autre part pour réaliser un autre objectif, celui de l’emploi, afin de mieux l’aligner sur la croissance économique de 2022. Voici le reportage.

Wang Yiming est vice-président d’administration du centre des échanges de l’économie internationale de Chine. Selon lui, l’objectif de parvenir à une croissance économique supérieure à 6%, a été principalement défini dans le but de canaliser les efforts de chaque partie dans l’amélioration de la qualité du développement, ainsi que de sa rentabilité, afin de réaliser une croisance plus efficace et durable :

« Actuellement, la situation épidémique et la reprise économique ne sont pas encore certaines à l’échelle mondiale. On ne peut sous-estimer toutes sortes de risques suscitées par la pandémie. Si l’on fixe un objectif plus élevé, le marché sera tiré vers le haut, entraînant une base beaucoup plus large pour l’année 2022. La stablité de l’économie serait perturbée à cause de la fluctuation économique. »

Cette année marque le début de la mise de en œuvre du XIVe plan quinquennal de Chine. Dans ce plan, on maintient l’activité économique dans des marges raisonnables, et l’objectif de croissance économique défini dans ce plan, répond aux conditions de l’environnement économique de l’année en question. Une première dans l’histoire de la planification du développement chinois, qui illustre de grands changements apportés dans la manière de gérer le pays.

A propos du nouveau modèle de développement qui se réfère au marché intérieur comme élément dominant, et permette en même temps à celui-ci de faire route ensemble avec différents marchés, Yang Limin, vice-directeur du Comité économique du CCPPC, a indiqué que l’un des points clés pour saisir la nouvelle architecture de développement consiste à promouvoir l’interaction dynamique entre les circuits national et international:

« On va construire une double circulation ouverte, visant à stimuler simultanément le marché intérieur et le marché extéieur. Même si l’on prend le marché intérieur comme élément dominant, on continuera à garder encore notre statut de la bonne usine mondiale, c’est à dire de pouvoir exporter davantage. Et en même temps, on devra créer l’équilibre entre l’exportation et l’importation. Donc, le travail le plus important consiste à promouvoir l’interaction dynamique entre les circuits national et international. »

L’avenir de la reprise de l’économie mondiale reste toujours incertain, avec des facteurs d’instabilité. Et sur ce point précis, Han Yongwen, vice-président d’administration du centre des échanges de l’économie internationale de Chine, estime qu’il faudrait d’abord et avant tout développer l’économie réelle, pour faire rapidement de la Chine un grenier de la puissance manufacturière de qualité :

« Pour renforcer l’économie réelle, le plus important, c’est de renforcer notre industrie manufacturière. Le XIVe plan quinquennal se propose d’améliorer le niveau de modernisation de la chaîne industrielle et celle d’approvisionnement, en mettant oeuvre des mesures ciblées en fonction de différentes industies. J’en suis tout à fait d’accord. Pour la prochaine étape, on va établir précisement certaines politiques industrielles, pour perfectionner nos chaînes d’approvisonnement et d’industrie. »

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