La Chine reste la première destination des investissements étrangers avec plus 60% des entreprises américaines sur son sol
Les entreprises étrangères présentes en Chine se disent optimistes quant à l’idée de faire des affaires dans ce pays, affirme un rapport sur l’état du climat commercial en Chine, document récemment publié par la Chambre de commerce américaine en Chine. Toujours selon ce rapport, plus de 60% des entreprises interrogées considèrent la Chine comme leur première destination des investissements, ces entités commerciales restent confiantes que le gouvernement chinois ouvrira davantage son marché. Plus de détails dans ce reportage.
Le rapport sur le climat commercial en Chine, publié par la Chambre de commerce américaine en Chine, note que plusieurs entreprises américaines installées en Chine sont relativement optimistes quand à la bonne tendance des relations bilatérales entre la Chine et les Etats-Unis en 2021. Le raport a également révélé que 56% des entreprises interrogées ont fait des bénéfices en 2020, et que plus de 80% n’envisageaient pas se désolidariser de la Chine en transférant leurs investissements en dehors de ce pays.
Matthew Margulies, vice-président du Comité national sur le commerce entre les États-Unis et la Chine, se dit optimiste quant au futur développement des entreprises américianes en Chine:
« Les entreprises américaines restent optimistes quant aux perspectives de leur développement en Chine dans les 5 prochaines années. Compte tenu du contrôle réussi de la Chine dans la lutte contre l’épidémie, ainsi que du ralentissement économique dans d’autres régions mondiales, davantage d’entreprises sont tentées de venir en Chine ».
Selon un rapport de la Banque mondiale, sur la liste du climat des affaires, la Chine est passé de 78ème rang en 2017 au 31ème rang en 2019. Tout cela est étoitement lié à la mise en oeuvre de la loi sur les investissements étrangers en Chine, ainsi qu’au lancement d’une série de mesures consistant à stabiliser les investissements. Ecoutons Feng Yaoxiang, un responsable du Conseil chinois pour la Promotion du Commerce international :
« Surtout l’application de la loi sur les investissements étrangers, ainsi que la mise en oeuvre des règlementations destinées à améliorer l’environnement commercial. Notre attitude est très claire, l’ouverture vers l’extérieur ne sera pas stoppée à cause des turbulences internationales ou du protectionnisme. Face à l’épidémie de la COVID-19, il est très important de stabliser le commerce extérieur et des investissements étrangers. »
Depuis ces dernières années, la Chine s’adapte toujours activement à la tendance de la globalisation, en privilégiant la coopération internationale. Tandis que la Maison Blanche, quand à elle, joue fréquemment le « découplage » : tels que la limitation des contacts commerciaux entre la Chine et les Etats-Unis. Zhang Monan, chercheuse en chef au centre des échanges économique internationaux de Chine a indiqué que « la théorie du découplage » des Etats-Unis est irréaliste, et que la coopération entre les deux parties dans l’avenir reste incontournable :
« On sait que l’industrie manufacturière se transférant d’un pays développé à une économie émergente, dépend de deux facteurs : le coût de la main d’œuvre et l’élargissement du marché de consommation. Par exemple, l’augmentation des revenus moyens par habitant et l’augmentation de consommation dans des pays émergents comme la Chine et l’Inde, ont libéré les potentiels de leurs immenses marchés. Aujourd’hui, la Chine est non seulement la plus grande base de l’industrie manufacturière à l’échelle mondiale, elle constitue également un marché de consommation de plus fort potentiel du monde. »