L'initiative « Une Ceinture, une Route » a déjà créé 200 000 emplois à l'étranger
Des employés travaillent dans une usine achetée par le fabricant d'équipements de machines chinois Liugong Machinery Co Ltd, à Stalowa Wola, en Pologne. Dans le cadre de l'initiative « Une Ceinture, une Route », l'usine de Liugong a créé de nouvelles opportunités d'emploi pour les habitants de la ville.
Selon un ancien haut responsable du gouvernement, les investissements chinois à l'étranger dans les économies participant à l'initiative « Une Ceinture, une Route » ont atteint 70 milliards de Dollars entre 2014 et 2017, offrant également plus de 200 000 emplois aux populations locales.
Zhang Xiaoqiang, ancien vice-président de la Commission nationale pour le développement et la réforme, a fait ces commentaires lors d'un récent forum, indiquant que l'initiative a également vu le commerce extérieur de la Chine avec les économies liées au projet « Une Ceinture, une Route » atteindre plus de 4 000 milliards de Dollars entre 2014 et 2017. Rien qu'en 2017, le chiffre a atteint 1 100 milliards de Dollars, soit 26,5% du total du pays.
L'initiative « Une Ceinture, une Route », une expression qui se réfère à la Ceinture économique de la Route de la Soie et à la Route de la Soie maritime du 21e siècle, a été lancée par le Président Xi Jinping en 2013 pour promouvoir la coopération économique entre les économies situées sur les routes proposées de l'initiative, et ouvrir davantage les marchés d'une manière mutuellement bénéfique.
S'exprimant lors du forum organisé par l'École de gestion Guanghua de la Peking University, l'ancien vice-Ministre des affaires étrangères He Yafei a réitéré qu'il croit que l'initiative va certainement réussir et faire du monde un meilleur endroit pour vivre.
« L'initiative contribue à créer un environnement plus équitable et plus juste pour les peuples du monde entier afin de surmonter les difficultés croissantes auxquelles la mondialisation est confrontée », a-t-il déclaré.
Stanley Loh, ambassadeur de Singapour en Chine, a encouragé toutes les économies, y compris les États-Unis, à se joindre à l'initiative chacun à leur manière, disant que les gens devraient transformer l'initiative « Une Ceinture, une Route » de projet proposé par la Chine en un projet commun bénéficiant à tous.
De son côté, Piriya Khempon, ambassadeur de Thaïlande en Chine, a déclaré que l'initiative aidera la Thaïlande et d'autres pays en développement à améliorer leurs infrastructures et leur bien-être, et les aidera à surmonter le piège du revenu intermédiaire. « Ce sera un concept commun auquel tout le monde peut se joindre », a dit M. Khempon. « Les Nations Unies, les peuples de l'Ouest, les peuples d'Afrique et d'Asie, tous sont invités à venir et exprimer leur volonté d'en faire partie ».
Leonidas C. Rokanas, ambassadeur de Grèce en Chine, a pour sa part souligné que les relations sino-grecques traversent actuellement leur meilleure période. Il a ajouté que la Grèce utiliserait ses avantages uniques en termes de civilisation antique, de situation géographique et de puissance intellectuelle pour mieux relier la Grèce, la Chine et le reste du monde. « Nous collaborons avec la Chine dans le domaine de l'énergie verte et des télécommunications », a précisé M. Rokanas, ajoutant que « dans l'avenir, de nombreux secteurs sont très prometteurs pour la coopération, comme le domaine maritime ».
Jose Luis Bernal, ambassadeur du Mexique en Chine, a quant à lui rappelé que, bien que son pays, qui fait partie de l'Amérique du Nord, ne participe pas directement à l'initiative en raison de facteurs géographiques, il s'y est néanmoins impliqué dès le début. « A l'heure actuelle, nous voyons davantage d'investissements venant dans différents secteurs, comme les projets d'infrastructures, l'énergie et la fabrication », a également précisé M. Bernal.