Le Xinjiang réfute les accusations de "génocide" par le "Tribunal ouïgour"

xinhua 2021-06-19 16:29:34
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Des responsables et chercheurs de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, ainsi que des proches des "témoins" du soi-disant "Tribunal ouïgour", ont démenti et fermement condamné vendredi les fausses allégations de "génocide" mises en avant lors de la récente "audience" de cet organisme.

Elijan Anayat, porte-parole du gouvernement régional du Xinjiang, a déclaré lors d'une conférence de presse à Beijing que le "Tribunal ouïgour" avait fait preuve de présomption de culpabilité et fabriqué des preuves et que ses soi-disant "témoins" n'étaient que des acteurs et actrices.

Le "Tribunal ouïgour" a tenu une "audience publique" à Londres début juin.

Marhaba Aolan, chercheuse à l'Université du Xinjiang, a indiqué lors de la conférence de presse que le "Tribunal ouïgour" était en réalité une société privée immatriculée au Royaume-Uni et était tout sauf un organe judiciaire.

"Le 'tribunal' n'a pas de base juridique ou d'effet selon les lois internationales concernées, de sorte que ses ‘verdicts’ ou 'décisions' sont tout juste bons pour la corbeille à papier", a-t-elle expliqué.

Elle a ajouté que le plus grand contributeur au fonds du "tribunal" était le "Congrès mondial ouïgour", qui manigance des activités terroristes et séparatistes de concert avec les organisations terroristes du "Turkestan oriental". Une enquête approfondie a montré que la National Endowment for Democracy des Etats-Unis était également l'un des principaux bailleurs de fonds du "Congrès mondial ouïgour".

"L'audience du 'tribunal' est une farce anti-chinoise totale", a-t-elle indiqué.

Lors de la conférence de presse de vendredi, alors que des responsables et chercheurs mettaient en doute la crédibilité et la valeur juridique du "Tribunal ouïgour", des proches et amis de certains "témoins" se sont également opposés aux remarques faites lors de l'"audience" à Londres.

Akbar Tursun, frère de Mihrigul Tursun, qui a affirmé à l'"audience" avoir été torturée dans un centre d'enseignement et de formation professionnels, a affirmé qu'aucun membre de la famille n'avait mis les pieds dans un tel établissement.

"Ma sœur a même dit que j'avais été torturé à mort dans un centre de formation. Comment diable une sœur peut-elle agir de la sorte ?", a-t-il demandé.

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