La Chine, l'Iran et le Panama signent un rapport d'enquête sur le naufrage du pétrolier Sanchi
La Chine, l'Iran et le Panama ont signé un rapport d'enquête sur le naufrage du pétrolier Sanchi, selon le ministère chinois des Transports.
Le pétrolier Sanchi, battant pavillon panaméen, transportait 136.000 tonnes de pétrole brut léger lorsqu'il est entré en collision avec le cargo CF Crystal immatriculé à Hong Kong, à environ 300 kilomètres à l'est de l'estuaire du fleuve Yangtsé, le 6 janvier.
Après la collision, le personnel chinois a risqué sa vie pour sauver l'équipage à bord du Sanchi et éteindre le feu sur le pétrolier. Parmi l'équipage du Sanchi, trois personnes sont mortes, et 29 autres ont été portées disparues, tandis que le navire hongkongais a été gravement endommagé.
A l'issue de plusieurs mois d'enquête de la part d'un groupe conjoint établi par les trois pays, les parties concernées ont atteint un consensus sur les faits de base de l'accident, dont les propriétés du chargement du Sanchi, l'identification de l'équipage, l'heure de la collision et le processus de l'accident, selon le ministère.
L'enquête était fondée sur les faits, légitime, objective, impartiale et transparente, apportant des détails sur l'accident et des suggestions en matière de gestion de la sécurité, a indiqué le ministère.
Des divergences subsistent concernant la cause directe de l'accident, selon le rapport.
Conformément aux règles régissant les enquêtes sur les accidents de bateaux de l'Organisation maritime internationale (OMI), les enquêteurs chinois pensent qu'il incombait au Sanchi de se déplacer alors que les deux navires entraient sur une trajectoire de collision avant l'accident. Selon eux, l'inaction du navire est la cause directe de la collision.
Les enquêteurs iraniens et panaméens estiment pour leur part que l'accident est dû à un léger changement de direction du CF Crystal.
La Chine, qui a dirigé l'enquête, a soumis le rapport d'enquête à l'OMI.