Le viticulteur Yves Roduit: On doit réhabituer les gens au vrai goût du vin."

RCI 2021-02-07 12:13:01
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Le viticulteur Yves Roduit travaille dans son domaine aux alentours de la Vallée de la Rivière Lancang.

Le viticulteur Yves Roduit travaille dans son domaine aux alentours de la Vallée de la Rivière Lancang. (Photo fournie par Yves Roduit)

Ces dernières années, la Chine accueille de plus en plus d’étrangers sur son territoire. Beaucoup viennent pour créer leurs entreprises, et rester ainsi en Chine avec leurs familles. Font-ils faces aux défis pour leurs premiers jours sur le sol chinois ? Finissent-ils finalement par bien s’intégrer en Chine et s’adapter à la vie chinoise ? Yves Roduit est Suisse, il fait partie de ces étrangers qui vivent en Chine.

La vigne dans le domaine de Yves Roduit.(Photo fournie par Yves Roduit)

La vigne dans le domaine de Yves Roduit.(Photo fournie par Yves Roduit)

Avant de s’installer en Chine, le viticulteur suisse Yves Roduit a cultivé dans les établissements vinicoles à travers le monde : de Mouton Rochtschild en France, à Napa Valley en Californie, en passant par les caveaux du nouveau monde au Brésil et au Chili. Si son ami ne lui avait pas fait une proposition, Yves Roduit n’aurait jamais imaginé que son métier et sa vie pouvaient un jour le conduire en Chine.

C’était en 2014 que Roduit est venu à Shangri-là, une région montagneuse dans la province du Yunnan, au sud-ouest de la Chine. Séduit par le terroir et son climat propice à la culture de la vigne, Yves n’pas hésité un seul instant et a décidé vite de s’installer dans les villages aux alentours de la Vallée de la Rivière Lancang.

Les jarres en argile locale de Shangri-làpour la fermentation du vin.(Photo fournie par Yves Roduit)

Les jarres en argile locale de Shangri-là pour la fermentation du vin.(Photo fournie par Yves Roduit)

Avec son épouse Hélène, de l’ethnie tibétaine né et grandi à Shangri-là, Yves Roduit a créé une société à capitaux mixtes sino-suisses dans le but de préparer des vins chinois haut de gamme. Respectueux de l’environnement et de l’être humain, il insiste toujours sur la plantation biologique de la vigne. De plus, pour donner du « vrai goût » à ce produit tissant la nature et le terroir qui est le vin, il a entamé une innovation bien audacieuse : fermenter le vin dans les jarres en argile locale de Shangri-là. Et sa tentative a connu un franc succès sur le marché chinois.

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