Pourquoi la réponse américaine à la COVID-19 a-t-elle fini par devenir un désastre en matière de droits de l’homme ?

RCI 2022-05-07 20:24:52
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Selon le reportage de la chaîne américaine NBC, mercredi 4 mai, heure locale, le nombre de décès dus à la COVID-19 a franchi la barre d’un million de morts aux États-Unis. Ces personnes sont mortes dans les 27 mois qui ont suivi l’apparition de la COVID-19 dans le pays, et plus de la moitié d’entre elles sont décédées après l’entrée en fonction de l’administration américaine actuelle.

C’est un chiffre stupéfiant, et qu’est-ce que cela signifie pour les États-Unis ? Cela signifie qu’environ 1 Américain sur 330 est mort de la COVID-19, c’est-à-dire que l’équivalent de la population entière de San Jose, la dixième plus grande ville des États-Unis, a disparu.

Fin mars 2020, le gouvernement américain, citant des modèles de données, avait prédit qu’entre 100 000 et 240 000 personnes mourraient de la COVID-19 aux États-Unis, et que si rien n’était fait, le nombre de décès serait compris entre 1,5 et 2,2 millions. Aujourd’hui, le fait tragique que plus d’un million de personnes soient mortes de la COVID-19 montre que la réponse américaine à la COVID-19 a complètement échoué.

Comment les États-Unis, seule superpuissance mondiale, ont-ils fini par essuyer un tel échec dans la lutte contre la COVID-19 ? Les politiciens se concentrent sur leurs intérêts personnels en méprisant la vie humaine et mettent l’accent sur l’hégémonie en faisant peu de cas des droits de l’homme. Telle est la raison fondamentale pour laquelle la réponse américaine à la COVID-19 a fini par devenir un désastre en matière de droits de l’homme.

Au début de l’épidémie, l’administration américaine de l’époque avait fortement politisé la question de la lutte contre l’épidémie : elle avait minimisé le danger de l’épidémie sur le plan intérieur et stigmatisé les autres pays sur le plan international. Après son arrivée au pouvoir, l’administration actuelle est allée jusqu’à recourir aux agences de renseignement pour identifier les origines du virus, et ce également dans le but de « rejeter la faute sur les autres ». Ces manœuvres politiques ont servi les intérêts égoïstes des politiciens américains au détriment de la vie et de la santé du peuple américain.

Dans le même temps, la lutte partisane, maladie chronique de la démocratie à l’américaine, s’est intensifiée au milieu de l’épidémie. A cause de la vétocratie, les États-Unis ont raté des occasions de combattre l’épidémie, au détriment de la vie des populations. Aujourd’hui, à l’approche des élections de mi-mandat, les politiciens américains continuent d’exacerber l’antagonisme en matière de réponse à la COVID-19 afin de gagner des voix. Monica Gandhi, professeure de médecine à l’université de Californie, à San Francisco, souligne que le système de gouvernance américain pose d’énormes obstacles aux États-Unis dans leur lutte contre l’épidémie.

200 000 enfants américains sont devenus orphelins à cause de la COVID-19 ; des millions d’Américains ont du mal à joindre les deux bouts alors que les prix du logement, de la nourriture et du carburant montent en flèche. Ces froides réalités révèlent l’hypocrisie, l’égoïsme et l’inaction des politiciens américains qui parlent des « droits de l’homme » à tout bout de champ.

En septembre 2021, des petits drapeaux blancs avaient été érigés sur le National Mall de Washington D.C., aux États-Unis, chacun représentant une personne décédée tragiquement des suites de la COVID-19. Le projet s’appelait « In America : Remember ». Aujourd’hui, plus de six mois plus tard, les faits montrent que ces politiciens américains n’ont rien retenu. Malheureusement, tout cela est loin d’être terminé.

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