Commentaire : Comment les États-Unis utilisent-ils les droits de l'homme comme une arme ?
Pour les États-Unis, le 12 avril a été une journée éprouvante.Dans la matinée de ce jour-là, plus de 20 passagers innocents, y compris une femme enceinte de 28 ans et un enfant de 12 ans, ont été soudainement pris pour cible dans la station de Brooklyn du métro de New York. Il y avait du sang et des gémissements partout dans la station de métro.
Presque en même temps, le département d'État américain a publié l’édition 2021 des rapports nationaux sur les droits de l'homme, qui, comme d'habitude, pointent du doigt la situation des droits de l'homme dans près de 200 pays du monde entier. Et, bien sûr, pas un mot sur la situation des droits de l'homme dans son propre pays.
Washington se soucie-t-il vraiment des droits de l'homme du pays ? La vidéo du tir mortel de la police sur Patrick Lyoya, un afro-américain de 26 ans, publié par la police américaine le 13 avril, donne la réponse une fois de plus. "C'était un usage inutile, excessif et mortel de la force contre un homme noir non armé", a indiqué l'avocat de la victime. Selon le Washington Post, plus de 250 personnes ont été tuéespar balle cette année par des policiers américains en service.
La violence armée est une "maladie incurable" des États-Unis. Depuis le début de l'année, la violence armée a tué plus de 10 000 personnes dans le pays. Amber Brown, témoin de la récente fusillade dans l'Arkansas, a déclaré : "Tout ce que je pouvais faire, c'était de serrer mes enfants fermement, je ne pouvais rien faire !" L'échec de la gouvernance des droits de l'homme aux États-Unis est évident.
Faisant fi de l'amélioration de la situation des droits de l'homme dans d’autres pays, les États-Unis produisent année après année des rapports sur les droits de l'homme dans le monde, rapports qui ont pour but de s'ingérer dans les affaires intérieures des autres pays, et de maintenir leur hégémonie. Aux yeux des politiciens de Washington, les droits de l'homme sont une politique, un outil et surtout une arme.
Dès les années 1970, les États-Unis ont officiellement proposé la "diplomatie des droits de l'homme". Pendant la guerre froide, les droits de l'homme sont devenus non seulement l'épine dorsale de la politique étrangère américaine, mais aussi une arme dont ils se servent pour déclencher la guerre.
Ces dernières années, du Moyen-Orient à l'Europe de l'Est, en passant par les Balkans, les États-Unis ont tiré de toutes parts leurs "armes des droits de l'homme", créant un grand nombre de catastrophes humanitaires. Une étude réalisée l'année dernière par l’Institut Watson pour les affaires internationales et publiques de l'université Brown a montré que les États-Unis ont fait plus de 929 000 victimes dans leur prétendue "guerre contre le terrorisme" au cours des 20 dernières années. L'auteur britannique Tom Fowdy a souligné que les États-Unis utilisent sélectivement les "droits de l'homme" comme une arme, afin de discréditer leurs opposants, et de glorifier les guerres dévastatrices et tragiques qu'ils ont menées.
Le plus ironique, c’est le rapport qui accuse la situation des droits de l'homme en Afghanistan. Depuis 20 ans, qui a brisé, au recours de la force, des dizaines de milliers de familles afghanes, tué des civils afghans innocents et détourné des richesses du peuple afghan ? Le rapport sans un mot à cet égard, mais il est clair pour tous que celui qui a publié ce rapport est juste l’auteur de la tragédie des droits de l'homme en Afghanistan.
L'hypocrisie et la militarisation des droits de l'homme à la mode américaine a provoqué l'indignation de l'opinion publique mondiale. Le ministre cubain des Affaires étrangères, M. Rodriguez, a déclaré que pour manipuler et intimider les pays qui ne se soumettent pas aux intérêts de Washington, les États-Unis utilisent les droits de l'homme comme un outil. De plus, selon un article publié le 13 avril dans le journal indien Times of India, la posture des États-Unis est dégoûtante, compte tenu des problèmes dans leur propre pays et du double standard qu'ils utilisent pour examiner la situation des droits de l'homme dans d'autres pays.
Dans les années 1980, l'ancien conseiller américain à la sécurité nationale, Zbigniew Brzezinski, a affirmé dans son livre qu'"en mettant l'accent sur les droits de l'homme, les États-Unis pouvaient à nouveau se faire le porteur d'espoir pour l'humanité, et la tendance de l'avenir". Mais c'est le contraire qui est vrai : les États-Unis, brandissant "l'arme des droits de l'homme", sont en train de détruire les espoirs de l'humanité, d'endiguer l'avenir et de devenir la véritable menace pour le monde !