Commentaire : un criminel en cavale invité au soi-disant « sommet pour la démocratie »

RCI 2021-12-08 21:13:30
Share
Share this with Close
Messenger Messenger Pinterest LinkedIn WeChat

Le semeur de troubles à Hong Kong Nathan Law, recherché par la police de Hong Kong, est curieusement invité au soi-disant « sommet pour la démocratie » qu’organisent les Etats-Unis. Ce hors-la-loi va même prononcer un discours à cette occasion. Etonnant que les Etats-Unis se donnent le luxe d’inviter un fauteur de troubles à une telle rencontre. Ça sent tout simplement de la nausée.

A travers cet acte des Etats-Unis, on peut bien comprendre que ce pays, qui n’est pas à son premier coup d’essai, encourage les auteurs des violences à Hong Kong. C’est aussi une manière pour les Etats-Unis de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte de promotion de la démocratie. Pire, l’attitude américaine montre également l’hypocrisie de la démocratie américaine, qui en réalité ne recherche qu’à consolider son hégémonie.

Qui est ce Nathan Law ? Il est un émeutier, militant de la séparation de Hong Kong, auteur des actes des violences dans cette région administrative spéciale. Il se nourrit des mamelles des Etats-Unis et d’autres pays occidentaux depuis des années. Il a tenu à maintes reprises des propos incitant à la sécession, poussé les jeunes Hongkongais à des actes illicites et effectué des visites provocatrices aux Etats-Unis.

Peu avant l’entrée en vigueur de la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, Nathan Law s’est enfui à l’étranger où il se livre à des activités destinées à semer le désordre à Hong Kong. En juillet 2020, la police hongkongaise a lancé un mandat d’arrêt à l’encontre des semeurs de troubles dont Nathan Law pour incitation à la sécession et atteinte à la sécurité nationale en connivence avec les forces extérieures.

Comment ce suspect, recherché par la police, pour entre autres, outrage à la démocratie, peut d’un coup avoir le droit de représenter les citoyens hongkongais et se mettre à parler de la « démocratie » et des « droits de l’homme » sur la scène internationale ? Comment les Etats-Unis réagiraient-ils si un de leurs citoyens recherchés par la police se mettait à tenir librement des conférences à l’étranger ? Alors qu’un criminel comme Nathan Law est présenté sur toutes les scènes, pourquoi les Etats-Unis n’invitent-t-ils pas les émeutiers qui ont attaqué la Capitole en janvier dernier ?

Pour certaines analyses, les Etats-Unis tentent de mener la confrontation idéologique via le « sommet pour la démocratie », de créer un nouveau camp dominé par eux-mêmes, afin d’isoler la Chine. Ils ne peuvent pas cependant réussir à ce complot, parce que les faits prouvent que les Etats-Unis n’ont rien à voir avec la démocratie et la situation des droits de l’homme à Hong Kong. Ils sont plutôt préoccupés par la consolidation de leur hégémonie. La démocratie dont ils parlent n’est qu’un alibi.

A l’heure actuelle, la situation à Hong Kong est stable. Sous l’égide de la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, la démocratie et les droits de l’homme appartenant aux citoyens hongkongais bénéficient d’une protection sans précédant. Comme ce qu’a affirmé la cheffre exécutive de la Région administrative spéciale de Hong Kong Carrie Lam lors d’une récente interview, Hong Kong a finalement surmonté des bouleversements sociaux et retrouvé une situation stable. La farce d’hégémonie, tourné par les Etats-Unis, sous prétexte d’une fausse « démocratie », sera vouée à l’échec.

Partager

Articles les plus lus