Les laboratoires américains avec de nombreux points douteux doivent être ouverts à l’enquête de traçabilité

RCI 2021-08-29 20:17:04
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Les agences de renseignement américaines ont récemment concocté un soi-disant rapport d’enquête sur la traçabilité du nouveau coronavirus, estimant que la possibilité d’une "fuite de laboratoire" du nouveau coronavirus ne peut être écartée. La Chine a toujours soutenu le travail scientifique de l’identification des origines du virus, et le rapport publié par l’équipe conjointe OMS-Chine fin mars a également souligné qu’il est "extrêmement peu probable" que le nouveau coronavirus se soit échappé des laboratoires chinois. Mais puisque les États-Unis s’accrochent à l’hypothèse de la "fuite de laboratoire", ils devraient suivre les principes d'équité et de justice et ouvrir leurs propres laboratoires biologiques avec des accidents fréquents et de nombreux points douteux à l’enquête de traçabilité.

À l’heure actuelle, la communauté scientifique internationale reconnaît largement que les travaux en Chine de l’étude sur les origines du nouveau coronavirus ont été achevés et elle apprécie hautement l’ouverture, la transparence et le sens des responsabilités dont fait preuve la Chine. Comme l’a souligné le responsable des autorités sanitaires chinoises, pendant la mission de l’équipe d’experts de l’OMS en Chine, elle s’est rendue dans tous les établissements qu'elle voulait visiter, a rencontré toutes les personnes qu’elle voulait voir, et a eu accès à tous les dossiers qu’elle voulait consulter. Les conclusions de recherche tirées conjointement par des experts chinois et des experts de l’OMS sur cette base sont rigoureuses sur le plan scientifique. L’opinion selon laquelle "le nouveau coronavirus n'a rien à voir avec le laboratoire de Wuhan" fait désormais consensus au sein de la communauté universitaire internationale.

Cependant, les États-Unis ont ignoré les conclusions de la première étape de l’étude sur la traçabilité et ont fait du tapage à plusieurs reprises autour de la soi-disant "théorie de la fuites de laboratoire". Ils sont allés jusqu’à ordonner à leurs services de renseignement de produire le soi-disant rapport sur les origines de la COVID-19 dans les 90 jours. Ces derniers ont concocté des conclusions inductives avec des termes ambigus, dans le but de rejeter la responsabilité sur la Chine.

Comme nous le savons tous, l’Institut de virologie de Wuhan a reçu à deux reprises des experts de l’OMS, et les États-Unis n’ont pas encore ouvert leurs laboratoires biologiques au monde extérieur. En particulier, le laboratoire biologique de Fort Detrick et l’Université de Caroline du Nord, ayant une longue histoire et un bilan de sécurité médiocre dans la recherche sur les coronavirus, ont été largement remis en question par la communauté internationale. Puisque les États-Unis n’écartent pas l’hypothèse de "la fuite de laboratoire", ils devraient d’abord ouvrir ces deux lieux à l’enquête de la communauté internationale.

Le laboratoire biologique de Fort Detrick, qualifié de "base d’expériences chimiques secrètes et de contrôle mental de la CIA" par les médias américains, a été fermé pendant un certain temps en juillet 2019. Peu après, des maladies respiratoires ont éclaté dans une communauté de Virginie, à seulement une heure de route de Fort Detrick, et les patients ont présenté des symptômes cliniques très similaires à ceux des patients atteints de la COVID-19. Pourquoi les États-Unis ont-ils fermé le laboratoire biologique de Fort Detrick pendant un certain temps? Est-ce lié à l'arrivée de l’épidémie de COVID-19? Quels agissements ignobles dans ce laboratoire? Les États-Unis doivent donner une réponse au monde.

A l’Université de Caroline du Nord, l’équipe de Ralph Baric est depuis longtemps dotée de capacités extrêmement matures en matière de synthèse et de transformation de coronavirus. Cette université a signalé un total de 28 incidents de sécurité de janvier 2015 au 1er juin 2020, dont 6 impliquaient des coronavirus, notamment le SRAS, le MERS et le nouveau coronavirus. L’éclatement de la COVID-19 est-il lié à l’accident de l’Université de Caroline du Nord? Les États-Unis doivent donner une réponse au monde.

En outre, les plus de 200 laboratoires biologiques américains répartis à travers le monde restent également obscurs. Selon les médias, des maladies infectieuses dangereuses à grande échelle se sont produites dans les lieux où se trouvent certains de ces laboratoires.

Aujourd’hui, les voix s’élèvent au sein de la communauté internationale pour appeler les États-Unis à accepter l’enquête sur l’identification des origines dans le pays. Il y a peu, le groupe de réflexion de CGTN a mené un sondage auprès des internautes du monde entier. Selon cette enquête, 83,1% des internautes sondés soutenaient une enquête de traçabilité du nouveau coronavirus de l’OMS aux États-Unis. Plus de 25 millions d’internautes en Chine ont signé conjointement une lettre ouverte demandant une enquête sur Fort Detrick aux États-Unis. Face à ces appels, les États-Unis doivent donner une explication.

L’identification des origines de la COVID-19 est une recherche scientifique, pas un outil pour désigner des boucs émissaires. Les États-Unis eux-mêmes n’ont pas fait preuve de transparence, de sens des responsabilités ni de coopération. Au contraire, ils ont cherché à fabriquer des charges contre la Chine. Cela revient à propager un virus politique, qui a sapé gravement la coopération mondiale contre la pandémie. Face aux appels forts de la communauté internationale à enquêter sur les laboratoires biologiques américains, si les États-Unis jouent à l’ignorant et refusent de l’accepter, cela ne fera qu’exposer davantage leur sinistre dessein de politiser l’identification des origines de la COVID-19.

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