Commentaire : Le “terrorisme” dans la traçabilité de l’origine de la Covid-19: les Etats-Unis tournent le dos à la science et créent la division

RCI 2021-08-19 19:55:50
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Selon une source bien informée proche de l’enquête américaine sur l’origine du nouveau coronavirus, il n’y a toujours pas de progrès substantiels dans la soi-disant enquête dirigée par les services de renseignement américains. Mais la haute direction du gouvernement américain estime que l’enquête en soi est déjà une méthode importante pour épuiser les ressources diplomatiques de la Chine, et augmenter en même temps les jetons de négociation des Etats-Unis avec la Chine.

Depuis l’apparition de l’épidémie, certaines personnes aux Etats-Unis ont commencé à diffuser sans cesse des remarques stigmatisantes sur l’origine du virus. En avril de l’année dernière déjà, le dirigeant américain de l’époque avait affirmé, lors d’une conférence de presse, avoir vu de prétendues « preuves que le virus provenait du laboratoire de Wuhan ». Toutefois, les responsables du gouvernement américain directement impliqués dans l’enquête sur la traçabilité ont déclaré qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui de ces affirmations. Après son entrée en fonction, l’administration américaine actuelle a poursuivi l’ancienne politique de « chercher des boucs émissaires » de son prédécesseur, en faisant du tapage autour de la « théorie de la fuite en laboratoire » dans le but de rejeter l’eau sale sur la Chine.

Pour y parvenir, la partie américaine a incité ses alliés à créer de l’obstacle à l’OMS, faire taire les scientifiques qui défendent le professionnalisme, manipuler l’opinion publique internationale et a même ordonné à son propre service de renseignement d’intervenir dans la traçabilité du virus et de donner une conclusion en l’espace de 90 jours. Tous ces actes ont défié la ligne morale et le bon sens scientifique, affectant la coopération mondiale dans la lutte contre l’épidémie.

Par exemple, Peter Daszak, président d’EcoHealth Alliance des Etats-Unis, est venu en Chine cette année en tant qu’expert de l’OMS pour mener des recherches sur l’origine du virus. Finalement, les Instituts américains de la santé (National Institutes of Health) lui ont retiré le financement de recherches pour son discours en faveur de la Chine. Danielle Anderson, une scientifique australienne qui travaillait à l’Institut de Virologie de Wuhan, a dû appeler la police après avoir été harcelée et menacée en Australie pour avoir réfuté la « théorie de la fuite en laboratoire » avec sa propre expérience.

Sous la pression des Etats-Unis, le plan de la phase II de l’étude de l’OMS sur les origines du virus, récemment publié par le secrétariat de l’OMS pour être discuté par les Etats membres, a perdu déjà l’esprit de science et de coopération. Récemment, plus de 70 pays ont écrit au directeur général de l’OMS, ou publié des déclarations et des notes en faveur des résultats de l’étude de traçabilité de la phase I et se sont opposés à la politisation de la question de la traçabilité. La communauté internationale est de plus en plus consciente du fait que le « terrorisme » en matière de la traçabilité représente un grand danger pour le monde.

D’une part, les Etats-Unis sont engagés dans des manœuvres politiques visant à empêcher la communauté scientifique mondiale de trouver la source du nouveau coronavirus et à perturber les progrès de l’humanité dans la lutte contre l’épidémie. D’autre part, certains politiciens américains tentent d’associer la Chine et même les pays asiatiques à l’origine du nouveau coronavirus, aggravant ainsi la discrimination et la haine raciales. Les statistiques montrent que les crimes de haine contre les Américains d’origine asiatique dans 16 grandes villes américaines ont augmenté de 149 % en 2020 par rapport à 2019. C’est une conséquence plus profonde du « terrorisme » en matière de la traçabilité, qui crée la confrontation et la division.

L’étude sur les origines du virus est une question scientifique, qui ne devrait pas faire l’objet de manipulations politiques, et encore moins diviser la communauté internationale. Selon un sondage publié récemment par le think tank de CGTN (China Global Television Network, chaînes internationales relevant du China Media Group), 80 % des internautes du monde entier ayant voté estimaient que la question de la traçabilité de la COVID-19 avait été politisée, tandis que 83,1 % des internautes étaient favorables à une enquête sur les Etats-Unis. C’est un appel commun des peuples du monde.

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