Commentaire : Le pays numéro 1 des fake news récolte ce qu’il a semé

RCI 2021-08-18 21:02:41
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« Fake News ! » On l’entendait souvent chez l'ancien dirigeant des États-Unis. Malheureusement, depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les fausses nouvelles apparaissent de plus en plus fréquemment aux États-Unis, l’emportant sur le bon sens scientifique et l'esprit rationnel, deux éléments nécessaires pour la lutte contre l'épidémie. C'est ce qu’ont fait signaler trois groupes de réflexion chinois dans leur rapport de recherche : les États-Unis sont devenus le pays numéro 1 des fake news dans le monde.

Au début de l'épidémie, les décideurs de la Maison Blanche ont ignoré tous les avertissements et ont raté le moment propice pour la prévention et le contrôle de l'épidémie. Les politiciens américains ne sont pas compétents pour gérer la crise sanitaire, c’est assez clair. Mais ils ont d'autres compétences, diffuser de fausses informations par exemple.

Les gens se souviennent encore des propos hallucinants de l’ancien dirigeant américain qui critiquait souvent les médias américains sur la diffusion de « fake news ». Cet homme diffusait lui-même de fausses informations lors des conférences de presse et sur les réseaux sociaux. Il a dit que cette épidémie n’était qu’une grippe et qu’elle disparaîtrait avec la hausse des températures. Il parlait également de traitements pseudo-scientifiques tels que la chloroquine et les désinfectants. Certains Américains naïfs ont perdu la vie en suivant ses conseils. Le journal américain « The Hill » a cité un expert en santé publique, qui a vivement critiqué l'ancien dirigeant américain. L’expert a dit que les fausses informations diffusées par le dirigeant américain ont réduit les chances que le public suive les conseils et les informations scientifiques, ce qui a mis la vie du peuple en danger.

Lorsque les deux partis instrumentalisaient l’épidémie et se disputaient, les sentiments irrationnels du peuple américain ont été provoqués, ces fausses informations ont gagné davantage de terrain. Les médias sociaux n’y ont pas joué un rôle loyal, car ils laissent le champ libre à ces informations erronées sous le prétexte de la liberté d'expression.

Selon un rapport publié par l’Université Cornell, dans les 38 millions d'articles sur l’épidémie publiés par les médias anglophones du monde entier entre début janvier et fin mai 2020, plus de 1,1 million d'entre eux comportaient de fausses informations. Ces articles ont été relayés plus de 36 millions de fois sur les réseaux sociaux, dont les 3/4 sur Facebook. Selon Joshua Sharfstein, doyen adjoint de la faculté de la santé publique de l'Université Johns Hopkins, les fausses informations sont « l'une des raisons pour lesquelles les États-Unis n'ont pas bien géré l'épidémie ».

Le mois dernier, les politiciens de Washington ont critiqué eux aussi les médias sociaux pour leur inaction face aux fausses informations. Pourtant ils sont justement la source de ces informations.

La stigmatisation du virus, la théorie de la fuite du laboratoire chinois, etc, le locataire de la Maison Blanche a changé, mais la tactique de faire de la Chine un bouc émissaire n’a pas changé. Afin de dissimuler l’incompétence des politiciens, le média américain Bloomberg s'est permis d’établir le palmarès de la lutte contre l’épidémie et de mettre les États-Unis à la première place, ce qui a fait rire le monde entier.

À l'heure actuelle, le nombre de cas confirmés aux États-Unis dépasse les 37 millions et le nombre de décès les 620 000, ce sont les chiffres les plus élevés du monde. Récemment Francis Collins, président des National Institutes of Health, a révélé que dans les prochaines semaines, le nombre de nouveaux cas confirmés aux États-Unis pourrait dépasser les 200 000 par jour.

La réalité montre que les États-Unis ont complètement perdu leur lutte contre l'épidémie, et que le pays numéro 1 des fausses informations récolte ce qu’il a semé. Les mensonges fabriqués par les politiciens américains à des fins politique ont fait échouer les Etats-Unis face à l'épidémie, et perturbé la lutte mondiale contre l'épidémie. Les auteurs des fausses informations et ceux qui les ont relayées avec malveillance devraient être tenus responsables.

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