Commentaire : le « plus turbulent des pays durant la COVID-19 » viole gravement les droits de l’homme

RCI 2021-08-17 21:24:30
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Les Etats-Unis se prennent pour le « défenseur des droits de l’homme », en intervenant dans les affaires intérieures des autres pays, en imposant délibérément des sanctions et en malmenant les autres pays sous le prétexte des droits de l’homme. Cependant, la pandémie de COVID-19 dévoile clairement le désordre, les turbulences et la crise des Etats-Unis et fait briser totalement le faux masque des droits de l’homme à l’américaine. Un rapport de recherche, rendu public récemment par 3 groupes de réflexion chinois, a qualifié les Etats-Unis de « plus turbulent pays durant la COVID-19 ». Ce document révèle la vérité concernant la manière dont les Etats-Unis violent les droits de l’homme et les crises qui émergent dans le pays.

L’agitation sociale est depuis longtemps un problème persistant aux Etats-Unis, et la propagation de la COVID-19 l'a amplifié. Depuis plus d’un an, il y a eu de fréquents incidents criminels et des violences dans le pays. Selon les statistiques incomplètes, il y a eu 614 fusillades de masse aux Etats-Unis en 2020 qui ont fait 521 morts. En juillet 2021, ces deux chiffres se sont élevés respectivement à 410 et 437. Cela signifie que deux fusillades se produisent chaque jour aux Etats-Unis, tout le monde craint que cette tragédie ne lui tombe dessus un jour.

De nos jours, le taux de criminalité aux Etats-Unis se figure en tête parmi les pays développés, et il est supérieur à celui d’un grand nombre de pays en développement. Parmi les crimes, il y a les crimes haineux qui sont choquants. En mai 2020, la mort de l'Afro-américain George Floyd a montré au monde entier la violence, la discrimination et le traitement inéquitable que subissent les minorités aux Etats-Unis depuis longtemps déjà. Selon l’organisation américaine « Stop AAPI Hate », entre mars 2020 et juin 2021, l'organisation a reçu au total 9 081 appels concernant des incidents haineux contre des gens d’origine asiatique. Aujourd’hui, les minorités subissent encore des violations des droits de l’homme dans quasiment tous les domaines, cela a aggravé les « péchés spirituels » des Etats-Unis.

Ce qui est le plus alarmant, c’est le chaos politique aux Etats-Unis. Les partisans du dirigeant américain de l’époque ont « envahi » le 6 janvier le Capitole dans le but de changer le résultat des présidentielles. Cet événement démontre non seulement la gravité de la polarisation politique aux Etats-Unis, mais il témoigne également l'échec de la démocratie à l’américaine. Dans un commentaire publié récemment, le Washington Post a indiqué que l’attaque contre le Congrès est équivalent à une rébellion violente et que la détérioration de l’écosystème des deux grands partis n’allait pas améliorer la situation malgré l'arrivée au pouvoir d’une nouvelle administration.

La défaite dans la lutte contre la pandémie, la stagnation de la reprise économique, ou encore l’escalade du bouleversement social... la multiplication de ces facteurs rend la vie des gens qui vivent dans les bas-fonds de la société encore plus difficile. Selon le « Rapport sur la situation difficile suscitée par la COVID-19 », élaboré par un établissement américain, au cours du premier semestre de 2021, 20 millions d’adultes n'avaient pas assez de nourriture, 11, 4 millions de locataires adultes n’étaitent pas en mesure de payer leur loyer à temps et risquaient d’être expulsés de leur logement.

Néanmoins, les politiciens américains prétendent ne pas voir la misère de leur propre population, et ils exportent plutôt le chaos et mettent la planète en danger sous l’influence de la pensée hégémonique. En temps de pandémie, les Etats-Unis s’engagent dans des sanctions unilatérales et appliquent l'interventionnisme en multipliant les sanctions contre l’Iran, le Venezuela ou Cuba, en incitant et en intervenant dans la situation en Urkaine, et en s’immiscant dans les affaires intérieures de la Chine liées à Hong Kong, au Xinjiang et à Taiwan.

De multiples faits prouvent que les Etats-Unis qui s'autoproclament « défenseur des droits de l’homme » sont justement les plus grands piétineurs des droits de l’homme ; le « modèle » en matière de système démocratique dont le pays aime se vanter est en fait rempli de crimes et de crises. Le « plus turbulent pays en temps de COVID-19 » a-t-il le droit de pointer du doigt les autres pays ? Mieux vaut qu’il retire son faux masque à l’égard des droits de l’homme et qu’il montre ses efforts dans la lutte contre la pandémie, afin de manifester les responsabilités qu’il devrait assumer pour remporter la victoire dans le contrôle de la COVID-19 à l’échelle mondiale.

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